samedi 21 février 2009

Monsieur le Président

Cette fois ci, je n'ai qu'une bonne nouvelle à vous annoncer : la signature de l'acte de vente a eu lieu comme prévu, et s'est déroulée sans problème !!

Je suis donc maintenant le patron de la société, ou plutôt le patron d'une société appartenant aux banques.

Je suppose que vous mourrez d'envie (c'est peut être un peu fort comme expression...) de savoir quelle est cette société !

Fini le teasing, fini le mystère.

La société se nomme RPELEC, et est située à Pont Evêque, dans la banlieue de Vienne, au sud de Lyon.

RPELEC se charge de la mise en place des réseaux secs pour le compte des lotisseurs et autres promoteurs immobiliers privés (électricité, gaz, réservations France Telecom, éclairage public). La société n'intervient donc que dans le cadre de lotissements neufs.

De manière ponctuelle, RPELEC prend également en charge des chantiers d'électricité industrielle (#5% du chiffre d'affaire).

La société réalise un chiffre d'affaire de 2,8 M€, et compte 10 salariés, qui sont tous autonomes.

J'avoue avoir encore du mal à réaliser, à me rendre compte que l'opération de reprise est maintenant terminée ! Il me faut maintenant endosser le costume du chef d'entreprise et apprendre le métier, rencontrer les clients, les fournisseurs, et faire en sorte que la société soit aussi rentable qu'elle l'était avant mon arrivée ! Et ça c'est pas une mince affaire avec la crise qui touche le milieu du bâtiment !!!

Je vous laisse pour le moment, mais je reviendrai plus longuement sur cette signature et ses implications.

A bientôt !

dimanche 8 février 2009

Cette fois c'est la bonne

Il était prévu une signature de la vente de la structure le 6 février dernier.

Compte tenu de mes déboires (récupération d'une partie de mon apport personnel + récupération des délégations d'assurance dont je ne vous ai pas parlé, mais j'y reviendrai peut être dans un autre post), la date de signature a donc due être repoussée.

Nous aurions malgré tout pu signer car j'ai reçu le virement de la BNP le jour même. Mais comme je n'avais aucune certitude que ce serait le cas, j'avais pris le parti de replanifier une nouvelle date.

Ce sera donc le 17 février prochain. Et cette fois, plus rien ne peut empêcher la réitération (c'est le terme consacré !).

Je suis donc dans la dernière ligne droite.

Demain, je débute dans la société. Nous avons, le cédant et moi, préparé cette première entrevue avec les ouvriers, histoire d'avoir un discours identique. Nous avons donc RDV à 6h30, à l'entreprise, pour cette présentation.

Je pensais avoir un peu de temps pour me reposer et reprendre des forces avant de commencer dans mon nouveau job, et finalement, ce ne sera pas le cas... Ces 2 dernières semaines ont peut être été les 2 semaines les plus dures de toute la reprise, au moins en termes de stress.

Je me suis mis une grosse pression tout seul, inutilement. 

En effet, lors des premières entrevues avec le cédant, nous avions tablé sur une reprise effective pour le 30 janvier. Et j'ai voulu à tout pris respecter cette échéance, même si les différentes étapes qui jalonnent le processus de reprise ont quelque peu pris du retard.

La première étape ayant pris du retard a été la signature de la lettre d'intention. Le planning négocié avec le cédant avait été une signature de ce document pour début septembre. Or cela n'a été fait que fin septembre.

L'autre phase ayant pris plus de temps que prévu a été la recherche de financement. Les banques, compte tenu de la conjoncture, ont pris plus de temps pour donner leur position.

Malgré ces dérives, j'ai souhaité garder le planning initial. J'aurais dû tout simplement décaler un peu la dernière échéance, cela m'aurait évité beaucoup de stress et de tension... pour rien...

Je reviendrai sur ces différents points lors d'un prochain post qui sera sans doute la conclusion de mon parcours. J'essaierai de faire une synthèse de mon processus, en essayant d'en tirer quelques enseignements et vous les ferai partager.

A très bientôt.

mercredi 4 février 2009

Le bonheur des centres d'appel, la suite...

Ca y est : la BNP a réussi à valider le déblocage des fonds. A force d'insister, à force de téléphoner, après avoir fait intervenir mon ancienne société, le problème a fini par se solutionner !

Les documents envoyés ont finalement suffit pour débloquer l'argent et la situation. 

Sauf qu'entre temps, j'avais envoyé un nouveau dossier, en utilisant cette fois le motif "création d'entreprise"... Jeudi passé, j'ai donc remué ciel et terre pour obtenir les documents justifiant de la création en cours du holding (KPI). 

Il a fallu que j'aille au greffe du tribunal de commerce de la ville dans laquelle se trouve la société reprise pour aller chercher l'attestation du dépôt du dossier. Et oui, il a fallu que j'y aille spécialement, car au greffe, pas de scanner disponible pour mailer le document et le fax était en panne... Et oui, il n'y a qu'un seul fax disponible : les restrictions au niveau du service public ont déjà commencé ! Lorsque je me suis rendu sur place, je ne leur ai pas demandé si par hasard il n'y avait pas un fax en état au greffe du tribunal d'instance, voire au greffe du tribunal de grande instance (ces deux autres greffes se trouvant dans le même bâtiment), voire même dans un autre service... 

Mais bon, j'avais réussi à leur faire faire le document dans la matinée  (miracle ?!?), j'allais quand même pas les énerver avec mes questions idiotes. Et puis, faire des allers retours m'a occupé... Cela tombait bien j'avais absolument rien à faire !

Je suis un peu énervé, mais tant de mauvaise volonté me désole quand on sait que la majorité des personnes rament pour faire en sorte de s'en sortir... Surtout en ces temps de crise.

Jeudi passé, après avoir récupéré tous les documents nécessaires au déblocage des fonds de la BNP, je suis allé à la poste pour les envoyer immédiatement... Et je ne sais pas si vous rappelez, mais jeudi dernier c'était la grève ! Impossible d'avoir une information, ou même de savoir si le courrier allait partir le jour même ou pas. 

C'est la loi de l'emmerdement maximum !!

J'en reviens à la BNP. Comme vous l'avez compris, j'ai commencé à avoir des sueurs froides quand j'ai eu le message de la BNP pour me dire que le motif de la reprise d'entreprise avait été accepté : comment ils allaient traiter mon deuxième dossier qui n'avait pas encore été reçu ?

A final, les choses se sont bien finies. Ils ont réussi à voir que c'était un paliatif au problème que j'avais rencontré avec mon premier dossier...

Tout finit bien (je n'ai pas encore l'argent sur mon compte, mais on m'a assuré qu'il ne fallait pas plus de 4 à 8 jours pour qu'il soit disponible - oui, oui du simple au double).

Le seul hic, c'est qu'entre le jour où mon dossier a été refusé et le jour où, il a finalement été accepté à partir des pièces justificatives initiales, la bourse a chuté. J'ai donc perdu 4 500€... Je m'apprête donc à faire un courrier de réclamation... Je n'ai pas à subir les conséquences de leurs insuffisances. Cela va être dur et compliqué, mais je ne laisserai pas passer !

Comme vous vous en doutez, la signature a été décalée. La date n'a pas encore été refixée : faire coincider les agendas de tous les intervenants est un peu compliqué.

Hier après midi, j'ai travaillé avec le bras droit du dirigeant. Cette personne gère entre autre toute la partie administrative et financière. Nous avons abordé un certain nombre de points d'organisation, de planification, de fonctionnement, et bien sûr, nous avons parlé finances, trésorerie.

Cela m'a fait beaucoup de bien de sortir de mon processus de reprise de la société et entrer un peu dans de l'opérationnel, dans mon futur opérationnel.

Petit clin d'oeil : c'est aujourd'hui mon anniversaire ! 41 ans. Un bel âge pour une révolution professionnelle, n'est ce pas ?