jeudi 17 septembre 2009

De retour

Bonjour à tous,

Me revoici après de longs mois d'absence !!!

Que s'est il passé depuis le 6 février dernier ? Beaucoup de choses.

Ces quelques mois ont été (sont) très (toujours) difficiles.

Les journées sont très chargées, et surtout très longues : jusqu'à 15h/jour et régulièrement une journée de travail durant le week end. Bref, j'ai un peu l'impression de ne faire que cela (mais en même temps, c'est quand même le cas !).

Heureusement que Valérie (ma compagne) a pris le relais au niveau du quotidien !!

Le début de la reprise a été consacrée à l'apprentissage du métier au niveau technique, à la lecture de la norme régissant le métier (la fameuse C14-100).

J'ai également suivi le cédant sur ses réunions de chantier et rencontré les différents clients de la société.

Puis très vite (3 semaines après mon démarrage), j'ai commencé à aller seul à ces réunions.

Très vite également, j'ai commencé à faire les devis (devis bien entendu vérifiés et confirmés par le cédant) et les commandes de câbles et de logettes.

La prise en main des choses a été très rapide.

D'ailleurs, le cédant qui devait initialement m'accompagner durant 6 mois a finalement arrêté son activité au bout de 4 mois.

Voulez vous savoir quelles ont été mes principales difficultés ?

Les voici, livrées en vrac :
- la plus grande difficulté a été la période de recouvrement. En effet, comment faire pour apporter un certain nombre d'aménagement ou changement dans l'entreprise sans froisser ou déstabiliser le cédant ?

- Une autre grande difficulté reste la légitimité auprès des ouvriers de la société. En effet, je ne suis pas du métier et ils l'ont bien compris très vite. Je pensais que j'aurais un peu plus d'aide de leur part, un peu de compréhension, mais au final, ce n'a (est) pas été le cas. Je peux même dire que cela a été le contraire ! Ajourd'hui cela va mieux, mais il va me falloir encore beaucoup de temps avant qu'ils me légitiment définitivement.

- Il est également difficile de gérer de front tout un tas d'activité : apprendre le métier, comprendre le fonctionnement de l'entreprise, mettre en place un peu d'informatique afin de partager les informations, réorganiser la connaissance des chantiers, gérer les demandes des clients, des ouvriers, ...

- Autre difficulté inhérente à RPELEC : la gestion de la multitude de chantier en cours. En effet, nous avons environ 200 chantiers actifs. Et toute la difficulté réside dans le fait de savoir en permanence ce qu'il reste à faire pour chaque chantier, la planification de ces actions dans le temps. C'est d'autant plus difficile que certaines tâches sont dépendantes de documents qui peuvent demander plusieurs mois à obtenir ! Pour m'aider dans cette gestion, j'ai développé une application, mais l'outil ne fait pas tout malheureusement !!

- Une dernière difficulté (finalement je ne les listerai pas toute car la liste serait trop longue...) qui est de taille : c'est la conjoncture économique. Ce n'était pas forcément le meilleur moment pour racheter une entreprise !! Tout s'est très bien passé jusqu'à la mi-mai, puis d'un seul coup, la charge de travail s'est écroulée. Ce qui est étonnant c'est la brutalité de ce coup d'arrêt.

Il s'avère que le portefeuille de commande s'est beaucoup amenuisé depuis début septembre dernier 2008. En effet, à ce moment là, il était de près d'un an et demi. Aujourd'hui, il est largement inférieur à un an. Entre septembre 2008 et aujourd'hui, l'entreprise a engrangé 50% d'affaires en mois...

Aujourd'hui, nous avons une activité qui est juste suffisante pour occuper tous les gars...

Il paraît que la reprise pointe son nez, mais pour le moment, on ne voit pas grand chose... Dans tous les cas, il ne faudrait que cela dure trop longtemps. Je n'aurais pas de dette sur le dos, il n'y aurait pas de souci, mais avec cette charge, je n'ai pas le droit à l'erreur !

Donc aujourd'hui, nous nous serons la ceinture en attendant des jours meilleurs !

Allez je vous laisse et je vais essayer d'être un peu plus régulier dans mes posts.

N'hésitez pas à laisser des petits commentaires : cela me permettra de savoir ce que vous pensez de mon aventure. N'hésitez pas non plus à me poser des questions : je me ferai un plaisir d'y répondre !

A très bientôt !

samedi 21 février 2009

Monsieur le Président

Cette fois ci, je n'ai qu'une bonne nouvelle à vous annoncer : la signature de l'acte de vente a eu lieu comme prévu, et s'est déroulée sans problème !!

Je suis donc maintenant le patron de la société, ou plutôt le patron d'une société appartenant aux banques.

Je suppose que vous mourrez d'envie (c'est peut être un peu fort comme expression...) de savoir quelle est cette société !

Fini le teasing, fini le mystère.

La société se nomme RPELEC, et est située à Pont Evêque, dans la banlieue de Vienne, au sud de Lyon.

RPELEC se charge de la mise en place des réseaux secs pour le compte des lotisseurs et autres promoteurs immobiliers privés (électricité, gaz, réservations France Telecom, éclairage public). La société n'intervient donc que dans le cadre de lotissements neufs.

De manière ponctuelle, RPELEC prend également en charge des chantiers d'électricité industrielle (#5% du chiffre d'affaire).

La société réalise un chiffre d'affaire de 2,8 M€, et compte 10 salariés, qui sont tous autonomes.

J'avoue avoir encore du mal à réaliser, à me rendre compte que l'opération de reprise est maintenant terminée ! Il me faut maintenant endosser le costume du chef d'entreprise et apprendre le métier, rencontrer les clients, les fournisseurs, et faire en sorte que la société soit aussi rentable qu'elle l'était avant mon arrivée ! Et ça c'est pas une mince affaire avec la crise qui touche le milieu du bâtiment !!!

Je vous laisse pour le moment, mais je reviendrai plus longuement sur cette signature et ses implications.

A bientôt !

dimanche 8 février 2009

Cette fois c'est la bonne

Il était prévu une signature de la vente de la structure le 6 février dernier.

Compte tenu de mes déboires (récupération d'une partie de mon apport personnel + récupération des délégations d'assurance dont je ne vous ai pas parlé, mais j'y reviendrai peut être dans un autre post), la date de signature a donc due être repoussée.

Nous aurions malgré tout pu signer car j'ai reçu le virement de la BNP le jour même. Mais comme je n'avais aucune certitude que ce serait le cas, j'avais pris le parti de replanifier une nouvelle date.

Ce sera donc le 17 février prochain. Et cette fois, plus rien ne peut empêcher la réitération (c'est le terme consacré !).

Je suis donc dans la dernière ligne droite.

Demain, je débute dans la société. Nous avons, le cédant et moi, préparé cette première entrevue avec les ouvriers, histoire d'avoir un discours identique. Nous avons donc RDV à 6h30, à l'entreprise, pour cette présentation.

Je pensais avoir un peu de temps pour me reposer et reprendre des forces avant de commencer dans mon nouveau job, et finalement, ce ne sera pas le cas... Ces 2 dernières semaines ont peut être été les 2 semaines les plus dures de toute la reprise, au moins en termes de stress.

Je me suis mis une grosse pression tout seul, inutilement. 

En effet, lors des premières entrevues avec le cédant, nous avions tablé sur une reprise effective pour le 30 janvier. Et j'ai voulu à tout pris respecter cette échéance, même si les différentes étapes qui jalonnent le processus de reprise ont quelque peu pris du retard.

La première étape ayant pris du retard a été la signature de la lettre d'intention. Le planning négocié avec le cédant avait été une signature de ce document pour début septembre. Or cela n'a été fait que fin septembre.

L'autre phase ayant pris plus de temps que prévu a été la recherche de financement. Les banques, compte tenu de la conjoncture, ont pris plus de temps pour donner leur position.

Malgré ces dérives, j'ai souhaité garder le planning initial. J'aurais dû tout simplement décaler un peu la dernière échéance, cela m'aurait évité beaucoup de stress et de tension... pour rien...

Je reviendrai sur ces différents points lors d'un prochain post qui sera sans doute la conclusion de mon parcours. J'essaierai de faire une synthèse de mon processus, en essayant d'en tirer quelques enseignements et vous les ferai partager.

A très bientôt.

mercredi 4 février 2009

Le bonheur des centres d'appel, la suite...

Ca y est : la BNP a réussi à valider le déblocage des fonds. A force d'insister, à force de téléphoner, après avoir fait intervenir mon ancienne société, le problème a fini par se solutionner !

Les documents envoyés ont finalement suffit pour débloquer l'argent et la situation. 

Sauf qu'entre temps, j'avais envoyé un nouveau dossier, en utilisant cette fois le motif "création d'entreprise"... Jeudi passé, j'ai donc remué ciel et terre pour obtenir les documents justifiant de la création en cours du holding (KPI). 

Il a fallu que j'aille au greffe du tribunal de commerce de la ville dans laquelle se trouve la société reprise pour aller chercher l'attestation du dépôt du dossier. Et oui, il a fallu que j'y aille spécialement, car au greffe, pas de scanner disponible pour mailer le document et le fax était en panne... Et oui, il n'y a qu'un seul fax disponible : les restrictions au niveau du service public ont déjà commencé ! Lorsque je me suis rendu sur place, je ne leur ai pas demandé si par hasard il n'y avait pas un fax en état au greffe du tribunal d'instance, voire au greffe du tribunal de grande instance (ces deux autres greffes se trouvant dans le même bâtiment), voire même dans un autre service... 

Mais bon, j'avais réussi à leur faire faire le document dans la matinée  (miracle ?!?), j'allais quand même pas les énerver avec mes questions idiotes. Et puis, faire des allers retours m'a occupé... Cela tombait bien j'avais absolument rien à faire !

Je suis un peu énervé, mais tant de mauvaise volonté me désole quand on sait que la majorité des personnes rament pour faire en sorte de s'en sortir... Surtout en ces temps de crise.

Jeudi passé, après avoir récupéré tous les documents nécessaires au déblocage des fonds de la BNP, je suis allé à la poste pour les envoyer immédiatement... Et je ne sais pas si vous rappelez, mais jeudi dernier c'était la grève ! Impossible d'avoir une information, ou même de savoir si le courrier allait partir le jour même ou pas. 

C'est la loi de l'emmerdement maximum !!

J'en reviens à la BNP. Comme vous l'avez compris, j'ai commencé à avoir des sueurs froides quand j'ai eu le message de la BNP pour me dire que le motif de la reprise d'entreprise avait été accepté : comment ils allaient traiter mon deuxième dossier qui n'avait pas encore été reçu ?

A final, les choses se sont bien finies. Ils ont réussi à voir que c'était un paliatif au problème que j'avais rencontré avec mon premier dossier...

Tout finit bien (je n'ai pas encore l'argent sur mon compte, mais on m'a assuré qu'il ne fallait pas plus de 4 à 8 jours pour qu'il soit disponible - oui, oui du simple au double).

Le seul hic, c'est qu'entre le jour où mon dossier a été refusé et le jour où, il a finalement été accepté à partir des pièces justificatives initiales, la bourse a chuté. J'ai donc perdu 4 500€... Je m'apprête donc à faire un courrier de réclamation... Je n'ai pas à subir les conséquences de leurs insuffisances. Cela va être dur et compliqué, mais je ne laisserai pas passer !

Comme vous vous en doutez, la signature a été décalée. La date n'a pas encore été refixée : faire coincider les agendas de tous les intervenants est un peu compliqué.

Hier après midi, j'ai travaillé avec le bras droit du dirigeant. Cette personne gère entre autre toute la partie administrative et financière. Nous avons abordé un certain nombre de points d'organisation, de planification, de fonctionnement, et bien sûr, nous avons parlé finances, trésorerie.

Cela m'a fait beaucoup de bien de sortir de mon processus de reprise de la société et entrer un peu dans de l'opérationnel, dans mon futur opérationnel.

Petit clin d'oeil : c'est aujourd'hui mon anniversaire ! 41 ans. Un bel âge pour une révolution professionnelle, n'est ce pas ?

mercredi 28 janvier 2009

Le bonheur des centres d'appel

J'ai eu cette après midi une mauvaise nouvelle ! 

Une partie de mon apport est composé d'argent situé sur un PEE (Plan d'Epargne Entreprise). J'ai appelé la banque en charge de ce PEE pour le compte de Danone (BNP Paribas pour ne pas la citer...) il y a maintenant presque 2 mois pour connaitre les formalités à accomplir pour pouvoir débloquer cet argent, et donc avoir la liste des documents à leur faire parvenir.

Et quand vous appelez la BNP (ou une autre banque d'ailleurs), vous tombez sur un centre d'appel. 

Lors de mon appel, j'ai donc eu une charmante dame qui m'a gentillement écouté. La conversation est devenue un peu plus compliquée lorsque j'ai commencé à lui parler de reprise d'entreprise. Elle a donc pris les procédures qu'elle avait à sa disposition, et m'a posé les question d'usage : s'agit il d'une entreprise individuelle ? Non. S'agit il d'une profession libérale ? Non. S'agit il d'un commerce ? Non. Les choses ont réellement commencé à se corser lorsque je lui ai répété qu'il s'agissait d'une SAS... 

Comme elle ne connaissait pas le terme, j'ai essayé de lui expliquer. Mais j'ai bien senti qu'elle n'appréhendait pas les explications... 

Elle a fini par me dire qu'il fallait simplement leur envoyer une attestation sur l'honneur stipulant que l'argent débloqué était bien à destination de mon apport personnel, ainsi que le compromis de vente (j'ai interprété le terme comme étant le protocole de cession...).

Nous avons fini par raccrocher, tout en étant certain qu'elle n'avait pas totalement compris ma demande et qu'elle ne savait toujours pas ce qu'était une SAS...

Comme j'avais encore du temps (et qu'à l'époque je n'avais pas encore toutes les réponses des banques), j'ai laissé passé une semaine avant de rappeler ce même centre d'appel, en priant pour ne pas retomber sur la même conseillère.

Ma prière a fonctionné : je suis tombé sur une nouvelle dame. 

Malheureusement, elle ne savait pas plus ce qu'était une SAS, et a fini par me lister les mêmes documents à leur fournir... Finalement, que ma demande ait été comprise ou pas, la liste des documents était peut être bel et bien celle que je devais leur faire parvenir ? 

J'ai quand même demandé à parler à quelqu'un qui soit plus au fait du cas de déblocage des fonds pour la reprise de société, mais là je me suis vu donner une fin de non recevoir. Impossible de parler à qui que ce soit d'autre que les conseillères du centre d'appel.

Je suis donc résigné. J'ai donc attendu d'avoir toutes les réponses des banques pour préparer les documents et les envoyer à BNP Paribas pour procéder au déblocage des fonds... C'est ce que j'ai fait la semaine passée (la banque me demandait une semaine pour que les fonds soient disponibles) afin d'être sûr d'avoir l'argent pour la signature des actes de vente le 6 février prochain.

Par acquis de conscience, j'ai rappelé cette après midi, pour être sûr que le processus se déroulait bien et qu'il n'y avait pas de blocage.

Grand bien m'en a pris ! Les documents que je leur avais envoyés n'étaient plus suffisant  !!

Maintenant, il est impératif que je leur envoie (entre autre, car je vous passe les détails) :

- un projet de changement des statuts dans lequel apparait mon nom
- une attestation sur l'honneur spécifiant que je leur fournirai, une fois l'acte signé, les nouveaux statuts de la société déposés au RCS.

Or il s'avère qu'il n'y pas de modification de statuts dans le cadre de la vente d'une SA ou d'une SAS... Il n'y a donc pas de dépot au niveau du RCS !

Mais le plus gros problème est que maintenant le temps est quasiment dépassé ! 

Après plusieurs appels à la BNP, et à force d'expliquer qu'il était un peu trop facile de se cacher derrière un "ce n'est pas de ma faute, tout ce que je peux vous dire c'est qu'il vous faut nous envoyer ces documents" et que "ce n'est pas de ma faute si on va donné de mauvaises informations", j'ai fini par avoir une personne qui m'a dit faire remonter mon problème de reprise de SAS aux juristes, pour connaitre exactement quelles sont les formalités. Sauf qu'elle a été incapable de me donner un semblant de planning : "vous savez, les juristes sont très occupés, je ne sais pas si je pourrai vous donner une réponse rapidement".

Bref, me voilà un peu dans la panade... et surtout en colère contre ces centres d'appel et leurs collaborateurs à peine formés et seulement habilités à suivre des procédures écrites sans pouvoir en déroger ou tout simplement se poser des questions. Je suis en colère contre toutes ces personnes qui ne se sentent pas concernées par les problèmes de leur clients (oui oui client). Je suis en rogne car j'avais largement anticipé la problématique pour finir dans le rouge en terme de planning.

Il me faut maintenant trouver une solution d'ici demain. La nuit porte conseil paraît il. 

A bientôt !

mercredi 21 janvier 2009

Les partenaires financiers

Je viens de faire mon choix quant aux partenaires qui m'accompagneront dans la reprise de la cible. Oui vous avez bien lu : je viens de faire mon choix !! Oui, j'ai bien eu plusieurs propositions de banquiers qui souhaitaient travailler avec moi !! Ce n'était pas forcément gagné, il n'y a que quelques jours.

En fait, j'ai eu finalement 4 réponses positives sur 6 banques visitées. Je pense même que j'aurais pu en avoir plus, avec un peu plus de temps.

En effet, la banque que j'ai rencontrée 2 fois (dans 2 agences différentes, cf mon post précédent), avait un souci de politique interne : l'agence qui se trouve près de la cible est largement positive sur mon dossier et surtout sur l'homme, contrairement à l'agence de Lyon qui entrevoyait plutôt un risque sur cette reprise. La problématique que rencontre cette banque est : comment se positionner positivement sur le dossier sans désavouer l'agence qui l'avait initialement mis de côté ?

Le fait que la banque retourne sa veste est quelque chose qui s'est déjà fait (dixit l'agence proche de la cible) mais avec un peu de temps pour convaincre "politiquement" les différents protagonistes qui ont oeuvré sur le dossier.

Bref, j'ai donc pu avoir le choix.

Comme je vous l'ai déjà dit, le premier partenaire choisi est la Banque Populaire, la banque historique de la société.

La seconde est le Crédit Agricole Centre Est. Elle a su me faire largement confiance et s'est bien positionnée aussi bien en termes de taux que de garantie. C'est donc tout naturellement que j'ai accepté la proposition.

J'ai eu une autre proposition qui était également très intéressante en termes de taux, mais avec des garanties (un peu) plus contraignantes.

J'ai donc privilégié l'aspect garantie plutôt que taux (même si au final les 2 taux ne sont pas si éloignés).

Pour la petite histoire, j'ai l'impression que l'année 2008 et l'année 2009 sont deux années totalement aux antipodes l'une de l'autre. 

En effet, j'ai vraiment eu l'impression qu'en 2008, j'ai dû me battre pour faire avancer mon dossier au niveau des banques, sans forcément beaucoup de répondant, alors qu'en 2009, j'ai plutôt l'impression que c'était exactement le contraire ! Comme si les banquiers voulaient oublier 2008 et repartir sur de bonnes bases... Comme si elles souhaitaient alourdir le bilan 2008 sans prendre de nouvelles affaires ou plutôt en faisant en sorte de les garder pour 2009...

Hier, j'avais RDV avec mon expert comptable et son service juridique afin de mettre en route la création de la société holding.

J'ai choisi de la nommer KPI. Pourquoi me direz vous ? Tout simplement car c'est un terme qui sonne bien, et surtout car j'affectionne particulièrement sa signification. En anglais, cela veut dire : Key Performance Indicator (Indicateurs Clés de Performance), et c'est pour moi le point clé d'une bonne gestion et du bon pilotage d'une activité quelconque. En effet, comment gérer finement un projet, un budget, une trésorerie, une rentabilité sans indicateur de mesure et de suivi ?

Demain, j'ai RDV avec le Crédit Agricole pour ouvrir un compte courant pour la société et ainsi permettre le dépôt du capital, condition sine qua non à l'obtention des statuts de la société !

Je suppose que vous vous posez la question du nom de la société reprise ? Je vous demande encore quelques jours avant de vous dévoiler cette information : nous avons prévu de signer la vente le 6 février 2009... Donc patience !

A bientôt !

vendredi 16 janvier 2009

J'ai mon financement !

j'ai eu une première réponse des banques : elle est positive. Elle m'accompagne sur 50% de la dette totale et vient donc en complément de l'engagement de la banque historique de la société!! 

Et ce qui ne gâche rien, avec des conditions de garanties qui sont tout à fait intéressantes. 

La dernière barrière majeure vient donc d'être levée : il n'y a, à priori, plus rien qui puisse empêcher la finalisation de cette reprise : 

protocole de cession signé, garantie d'actif & de passif signée, financement disponible.

Bref que du bonheur.

Je dois avouer que ces dernières semaines ont été plutôt stressantes et que ce dénouement me soulage largement !!!!!

Cette nouvelle me permet maintenant de me projeter  vers ce nouveau métier qui se trouve à portée de main !

Je reste bien entendu dans l'attente des autres réponses des autres banques, qui, si elles sont positives, me permettront de choisir la meilleure proposition.

Quelles sont maintenant les étapes qui vont suivre : 

- choisir la meilleur offre bancaire (le cas échéant)
- création du holding qui va me permettre de racheter les parts de la société reprise (mardi prochain)
- mise en place des assurances (je reviendrai sur ce point en particulier dans un prochain post, car cela en mérite un à part entière)
- déblocage de mon apport
- et enfin signature de l'acte de vente

Voilà c'est un post plein de confiance que je vous écris (même si j'avoue avoir encore du mal à vraiment me rendre compte de la portée de cette nouvelle au vu des semaines de stress que j'ai eues ces derniers temps...)... 

A bientôt !

mercredi 14 janvier 2009

Protocole de cession et garantie d'actif & passif

nous avons signé cette après midi le protocole de cession et la garantie d'actif & de passif associé.

Je dois avouer, même si ce document est celui qui m'engage (et engage le cédant) de manière définitive, je n'ai pas eu le même serrement au coeur que j'ai pu avoir lorsque j'ai rédigé la lettre d'intention et que je l'ai signée !

En fait cette session de signature et de paraphe n'a été finalement qu'une formalité, aussi bien pour les cédant que pour moi.

Mais bon, ne minimisons pas : ce document est une étape indispensable dans le processus de reprise !

L'ambiance était très détendue, très bon enfant, ce qui ne gâche rien...

Voilà, une nouvelle étape de franchie vers ma nouvelle vie !

A bientôt.

dimanche 11 janvier 2009

Plus que quelques jours...

Avant tout, je tiens à vous souhaiter une très belle année 2009, à vous cher lecteur. J'espère qu'elle vous apportera joies et bonheurs !

De mon côté, je n'ai toujours pas eu les décisions prises par les 2 banques qui me doivent encore une réponse.

Je les ai eues au téléphone toutes les deux, le même jour (coïncidence ?) car elles souhaitaient avoir quelques petits compléments d'information.

J'aurai une première réponse, à priori, le 15 janvier car la commission de crédit d'une des banques doit se dérouler la veille.

Pour la seconde banque, je n'ai pas de date précise étant donné que le dossier ne passera pas devant un jury, mais tout simplement devant le responsable régional. Mais cela devrait se faire au plus tard en début de semaine prochaine.

Donc si tout se passe bien, en fin de semaine prochaine, je devrais être fixé sur mon sort !

Autre nouvelle : le cédant est allé aux voeux du maire de la localité où se trouve la société en tout début de semaine. Il y a rencontré un responsable de clientèle de la banque historique de la société, mais qui a changé de job en fin d'année 2008 : il est passé à la concurrence.

De fil en aiguille, la conversation s'est orientée vers la cession de l'entreprise. Cette personne a souhaité être consultée dans le cadre de ma recherche de financement !

Je l'ai donc appelée le lendemain matin pour en discuter, car j'avais déjà consulté cette banque par le biais de l'agence de Lyon. Leur réponse n'avait été, d'ailleurs, que très partielle !

Lors de cet entretien téléphonique, je me suis attaché à vérifier que cette agence avait les moyens de changer leur première position. Comme c'était effectivement le cas, nous avons pris RDV pour vendredi dernier.

Après présentation de mon dossier de reprise, ils m'ont confirmé être très intéressés par mon projet et vouloir se positionner.

Comme le temps presse, ils vont faire en sorte de monter leur dossier qui sera présenté lors de leur prochaine commission de crédit, le vendredi 16 janvier.

Je trouve très étonnant que différentes agences puissent avoir des positions différentes à propos d'un même dossier. Mais à la réflexion, je pense que les dossiers passent ou ne passent pas en commision en fonction du degré de confiance que peut avoir le chargé de clientèle dans le dossier que vous lui présentez et dans la conviction qu'il peut mettre pour convaincre les membres du jury !

J'aurais dû finalement rencontrer directement les agences locales (dans ma recherche de financement, sur les 6 banques rencontrées, 2 étaient des agences lyonnaises). En effet, elles doivent traiter moins de dossiers que les agences lyonnaises et souhaitent donc plus s'investir dans ceux qui leur passent à portée de main... Ce sont ces prêts qui leur permettent malgré tout de vivre !

Finalement, je n'attends pas 2 mais 3 réponses de banque pour la semaine prochaine.

Je croise les doigts.

En attendant, je vous souhaite une bonne semaine !

mercredi 24 décembre 2008

Il faut s'armer de patience !

Je n'ai toujours pas de nouvelles de la part des 2 banques pour lesquelles je suis toujours en attente de leur position.

Il me faut donc maintenant attendre le début de l'année prochaine pour savoir si je vais devoir ou non trouver d'autres solutions pour cette reprise.

Je croise les doigts pour que, malgré cette crise, au moins une de ces 2 banques m'accompagne !

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année et j'espère à l'année prochaine, toujours sur ce blog, avec de bonnes nouvelles !

A bientôt

dimanche 14 décembre 2008

Le poids de la crise

Je n'ai pas publié de post depuis plusieurs semaines. Elles ont été plutôt lourdes aussi bien au niveau charge de travail qu'au niveau stress.

Que s'est il passé depuis le 24 novembre ?

J'ai de bonnes et de moins bonnes nouvelles...

Tout d'abord, avant de vous annoncer ces nouvelles, je dois vous dire que je suis allé présenter le dossier à 3 autres banques. Au total, j'aurais vu 6 établissements financiers. A raison de 2 bonnes heures par présentation, cela a été du sport !

J'ai donc été reçu par différents intervenants, plus ou moins attentifs à mon discours.

J'ai donné à chaque banquier le même dossier de présentation (un dossier de reprise avec une partie me présentant, une autre présentant la société cible, une étude de marché, un plan de développement court et long terme de la société; le business plan de la société reprise; le business plan du holding de reprise; et enfin les liasses fiscales sur les 3 dernières années de la société reprise) et j'ai été atterré d'avoir un appel téléphonique 2 jours après mon intervention de la part de 2 banquiers me posant la question : "avez vous une estimation du portefeuille de commande de la société ?".
Or, c'est un point crucial de la reprise, et qui a été largement abordé lors de chaque entretien (la société a plus d'1 an de CA en commande ferme ce qui est une belle garantie de qualité et de solidité compte tenu de la crise qui secoue le milieu du bâtiment depuis le début de l'année !!!) mais aussi dans le dossier de reprise.

Cette question veut donc dire que le banquier n'a été que peu attentif à mon discours et, surtout, qu'il n'a pas relu les documents que je lui ai laissés. Compte tenu des sommes empruntées, je trouve cela un peu léger !!

Revenons maintenant à la bonne et aux mauvaises nouvelles !

Commençons par la bonne, histoire de se mettre un peu de baume au coeur. La banque du cédant a définitivement validé son accompagnement pour cette reprise. La commission de crédit a donné son aval. Les taux proposés ont même été revus à la baisse depuis les premiers entretiens (la BCE a baissé entre temps son taux directeur de 0,75%) et les garanties demandées ne sont pas excessives. C'était d'ailleurs un point qui m'effrayait un peu compte tenu des sommes financées.

C'est donc une excellente nouvelle.

Passons maintenant aux mauvaises. Oui au pluriel car elles sont nombreuses !

La première est un refus catégorique d'une des banques. Motif : le secteur du bâtiment est trop sinistré...

La seconde est un accord très partiel d'une autre banque, avec des garanties sans communes mesures avec l'emprunt concédé et à des taux bien au-delà de ce qui se pratique à l'heure actuelle ! Le risque qu'accepte de prendre la banque est extrêmement faible (environ 15% de la somme). En revanche, elle m'ouvre une large ligne d'escompte client (le taux reste encore à définir). Message subliminal de la banque : j'ai peur de vous accompagner dans cette reprise, mais je veux bien vous suivre sur une toute, toute petite partie de la dette si je ne prends aucun risque, et lorsque votre projet aura abouti, revenez me voir avec vos créances clients, je vous les financerai et cela me permettra de gagner un peu d'argent...

Je suis un peu amer, mais le ressenti est exactement celui là. Partageriez vous le même sentiment que moi si en plus je vous disais que cette banque fait partie des 2 qui m'a rappelé pour savoir si j'avais connaissance du portefeuille de commande de la société ?

Et jamais 2 sans 3... J'ai eu cette fin de semaine passée une autre réponse de banque. Elle est d'accord pour m'accompagner sur 50% de la dette totale. Jusque là, c'est plutôt une bonne nouvelle allez vous me dire. Oui c'est vrai, sauf que les conditions demandées sont absolument inacceptables !

Elles sont :
- mettre dans le capital du holding 50% de mon apport et bloquer le reste en compte courant d'associé. Une telle somme en capital social du holding n'a pas de justification, car elle n'aura aucun autre rôle que celui de racheter les parts de la cible... Pas de production, pas de vente... Le blocage des CCA auraient largement suffit.
- pas de nouvel emprunt pendant les 7 ans du remboursement de la dette. Cela veut donc dire pas de développement de la société !! Intolérable !!
- pas de distribution de dividendes durant les 7 ans du prêt... Je n'avais pas prévu de dividendes pour le moment, mais bloquer cette possibilité me semble trop contraignante, surtout sur une durée aussi longue.
- des ratios financiers de fonctionnement hyper contraignants, et surtout, qui ne sont même pas atteints en prenant en compte les données des business plans !!
- des assurances tout autour du ventre : assurances décès, assurances invalidité, assurance homme clé sur ma tête mais également sur la tête du numéro 2 de la société.
- des taux bien au-delà de ce qui se pratique.
- je m'arrête là car croyez moi, il y en a encore !!

Bref, la réponse que cette banque me donne est positive, mais c'est moi qui vais être obligé de refuser ! Je ne donne pas le nom de cette banque, mais elle fait partie des quelques unes qui se paient des campagnes publicitaires pléthoriques assurant qu'elle n'a jamais autant accompagné de société depuis la crise...

Cette réponse m'a particulièrement mis en colère car l'entretien s'était très bien déroulé, et les 2 personnes m'ayant reçu m'avaient confirmé qu'elles souhaitaient vivement m'accompagner car la cible leur semblait très intéressante, solide et qualitative. Je me demande quelle proposition elles m'auraient fait si l'affaire ne les avaient pas intéressé !

Je reste malgré tout positif : j'attends encore 2 réponses de banque. L'entretien avec l'une d'entre elle s'est très bien déroulé (finalement je devrais peut être me méfier compte tenu de l'expérience précédente ??!!?).

Voilà en résumé mes déboires de ces derniers jours.

Je suis ces 2 prochains jours à Paris pour la dernière session de ma formation à la finance d'entreprise : les montages financiers de haut de bilan.

A bientôt !

lundi 24 novembre 2008

Une première réponse

La semaine passée, nous sommes allés présener le dossier à deux autres banques. L'accueil a été, comme pour la première banque, plutôt bon.

Les deux banques se rendent bien compte qu'elles sont face à un bon dossier, mais ce qui les freine, c'est, comme on pouvait s'en douter, la conjoncture actuelle et les inquiétudes qu'elle soulève !

Mais bon, je reste confiant. (il vaut mieux !!)

Sinon, j'ai eu un premier retour aujourd'hui, de manière informelle de la première banque rencontrée. Ils seraient d'accord pour participer au financement de la reprise, et qui plus est en étant majoritaire !

Le dossier n'a pas été présenté au comité de décision, mais il a été décortiqué et étudié par les analystes qui argumentent ensuite lors de ce comité de décision. Le directeur d'agence me confirme qu'à priori, cela ne devrait poser aucun problème. En même temps, ils accompagnent la société depuis longtemps, très longtemps. Il n'y a personne de mieux placé qu'eux pour savoir combien cette société est saine !

Bien sûr, ils me demandent de modifier quelques petits détails sur le Business Plan, mais rien qui ne soit vraiment problématique.

C'est donc une bonne, très bonne nouvelle !!!

Ne reste plus qu'à attendre qu'une autre banque accepte de m'accompagner pour que ce soit le Pérou !!

A bientôt !

dimanche 9 novembre 2008

Première rencontre avec un banquier

Ce vendredi, nous sommes allés présenter mon dossier de reprise à la banque historique du cédant.

Etaient présents : mon expert comptable, le cédant et moi.

Le fait que le cédant soi présent ajoute encore de la crédibilité au dossier. Je dois dire qu'il a particulièrement soutenu le dossier et surtout ma candidature.

Le dossier a été reçu comme parfaitement viable par le directeur de la banque, même si je ne fais pas parti du métier. Mes arguments et le fait que le cédant m'accompagnera durant les 6 premiers mois de la reprise ont su le convaincre.

Bien évidemment, le banquier ne m'a pas dit qu'il achetait mon dossier sans réserve : il y a forcément quelques retouches à apporter, surtout à la partie plan de financement. Mais dans l'ensemble, le dossier lui convient bien !

J'aurai un premier retour dans une dizaine de jours, après étude des informations que nous lui avons laissées (dossier de reprise, Business Plan du Holding + Société reprise, bilans des 3 dernières années). Je croise les doigts.

Ceci dit, nous allons voir au moins encore 3 banques. En effet, compte tenu de la conjoncture et de la crise économique, la banque souhaite partager le risque avec un autre partenaire financier.

Ces entretiens doivent être plannifiés pour dans une quinzaine de jours, afin d'avoir une première réponse de la part de tous les partenaires financiers pour la mi-décembre. En effet, à partir du 22/12, la France va à nouveau s'arrêter de fonctionner pour cause de vacances de fin d'année !!!

Les audits financiers vont également démarrer semaine 47.

Bonne semaine à tous et bon pont !

vendredi 31 octobre 2008

Gestion de la trésorerie

Ce début de semaine, j'ai suivi un module supplémentaire de ma formation à la finance d'entreprise : la gestion de la trésorerie.

Ces 3 jours de formation ont été d'un grand enseignement et ont permis de balayer un grand nombre d'idées reçues qu'on peut tous avoir en tant que particulier.

La première : il est important de viser dans la gestion au quotidien de son entreprise par ce qu'on appelle " l'encaisse 0 (zéro)". Et pour aller plus loin " l'encaisse 0 par en dessous".

En d'autres termes, cela veut dire qu'il vaut mieux que l'entreprise soit un peu à découvert plutôt qu'avec un peu avec de l'argent dormant sur un compte non rémunéré !! Et surtout, on est tous toujours un peu pessimiste dans la gestion de la trésorerie et qu'il vaut mieux se tromper en négatif qu'en positif .

En effet, si on se trompe en positif, on a perdu un taux plein de placement, et si on se trouve en négatif, on perd une différence de taux. Le second cas est donc bien plus intéressant pour l'entreprise !

Pour moi, cela a été une révolution !!

Bien entendu, tout cela s'explique (et on a passé 3 jours à le prouver !!) mais cela va un peu à l'encontre de tout ce qu'on a eu l'habitude de faire au niveau de sa gestion personnelle !!

Petite précision quand même : encaisse 0 ne veut pas dire trésorerie 0 ou négative. Cela veut simplement dire qu'il n'y a pas d'argent dormant...

Durant ce stage, nous avons également abordé tous les points de négociation qu'on pouvait avoir avec nos chers partenaires banquiers. Nous les avons estimés, mesurés...

Bref cette formation va, je pense, beaucoup m'apporter dans la future gestion de la cible !!

Je ne peux que la conseiller à tous ceux qui souhaitent gérer au plus serré la trésorerie de leur entité !!!!!

Je souhaite, à travers ce post, féliciter Mr Yves DUBOIS qui a été notre intervenant sur ces 3 jours. Il est d'une pédagogie exemplaire, d'un pragmatisme étonnant, et d'une culture opérationnelle très intéressante.

Comme je vous le disais lors d'un post récent, les intervenants de chez DEMOS sont pratiquement tous des consultants extérieurs. Yves DUBOIS ne déroge pas à la règle.

Toutes ses missions d'audit, de conseil, ou ses prestations de prof au sein de sup de co de montpellier sont des sources d'exemple qui ne font que donner du relief au cours !!

Enfin, bref, ces 3 jours n'étaient que du bonheur !!

Bon week end !

dimanche 26 octobre 2008

Présentation du bilan

Vendredi passé, mon conseil et moi avons eu la présentation du dernier bilan. En effet, la société vient de clôturer son exercice.

Le résultat est bon, voire très bon : le CA est en hausse et le résultat net également ! C'est plutôt de bon augure pour la suite.

En revanche, il y a quand même un petit point de vigilance : le BFR a bien augmenté entre le bilan précédent et celui présenté. Cela s'explique par 2 facteurs : un accroissement des stocks et un crédit client plus important. Cette augmentation de ce BFR implique donc une trésorerie un peu moins excédentaire.

Ce point fera partie d'une étude spécifique lors des audits de reprise.

Lors de cet entretien de présentation du bilan, nous en avons profité pour faire un point sur les dernières étapes de la reprise.


Nous avons d'ores et déjà pris RDV avec le directeur de la banque du cédant, nous avons planifié la rédaction et la signature du protocole de cession ainsi que la garantie d'actif et de passif.

Les dates des audits ont également été posées.

Il reste encore beaucoup d'étapes avant la signature définitive, et la plus importante reste quand même l'obtention du financement.

Le premier contact avec la banque du cédant donnera un bon avant goût de la faisabilité de la reprise : si elle ne juge pas le dossier viable, il y a peu de chance pour qu'une autre banque le valide. En effet, elle connait bien son client et sa solidité financière.

La semaine prochaine, je continue ma formation financière (3eme module : la gestion de la trésorerie) puis je prendrai 2 jours de repos.

J'en profiterai pour finaliser mon dossier de reprise et surtout travailler sur le business plan que doit me fournir mon expert comptable, ou tout au moins sur une nouvelle version prenant en compte les derniers éléments du bilan.

Bonne semaine à tous

lundi 20 octobre 2008

C'est vous le décisionnaire !

Simplement un petit mot supplémentaire (j'ai oublié d'en parler dans mon dernier post) :

Je voudrais simplement revenir sur le commentaire de Marie Christine concernant mon post du 12 octobre.

Ce commentaire m'a beaucoup fait réfléchir. En effet, dans la course à la reprise, on en oublie que le seul maitre à bord, c'est vous. C'est quelque chose qu'on a vite tendance à occulter, surtout quand il s'agit de sa première reprise, tant les enjeux sont énormes et tant son inexpérience est immense !

En effet, on a envie que tout soit parfait, que tout se passe bien. On est donc en permanence en collecte d'informations, de conseils, et notre seul travail, c'est finalement de synthétiser, de faire en sorte de prendre en compte tous les conseils de tout le monde. Mais ce n'est pas possible et on risque par avoir un rendu un peu terne...

D'où le conseil judiscieux de Marie Christine : seul le repreneur sait quelle est sa voie, quels sont ses objectifs. Il est donc le seul à savoir quel fil conducteur garder du début à la fin.

Merci, Marie Christine, de m'avoir rappelé ce point essentiel !

Retro Planning

Jeudi passé, nous avons, mon expert comptable et moi, travaillé sur le retro planning, pour permettre la signature des actes de cession fin janvier.

Pour le moment nous sommes dans les temps :

- finalisation du dossier de reprise au plus tôt (ce ne devrait pas être trop dur, car il l'est quasiment. Il ne me reste plus qu'à le relire encore, et de fignoler quelques détails !)

- rédaction du protocole pour la fin du mois avec comme objectif sous jacent d'obtenir sa signature par le cédant pour la première semaine de novembre

- audits (financiers & techniques) dans les jours suivants le 11 novembreprochain.

- en parallèle de l'audit, rencontre des différentes banques du marché qui seraient susceptibles de m'accompagner sur mon projet

- création du holding pour mi-janvier

- rassemblement de mes fonds pour mi-janvier aussi

- réserver le restaurant pour fêter la signature des actes de cession !!!!!!

Le point bloquant aujourd'hui est le financement. Mon expert comptable me disait, lors de notre entretien jeudi passé, que certaines banques ont des consignes de ne plus délivrer de prêt !!

Les choses vont se relâcher et les banques vont recommencer à délier bourse... Enfin j'espère !!!

Vendredi prochain, nous avons RDV avec le cédant pour travailler sur le dernier bilan, tout chaud sorti du cabinet d'expertise comptable de la société reprise. Il est à priori bon, voire très bon. Tant mieux : il semblerait que la crise n'est pas eu d'emprise sur la société. C'est un argument qui saura, j'espère, convaincre les banquiers !

A très bientôt.

dimanche 12 octobre 2008

Rédaction du dossier de reprise au milieu d'une crise !!

J'ai démarré la rédaction d'un dossier de reprise pour permettre la présentation de mon projet dans le cadre de mes recherches de fonds.

Ce document devra permettre aux banquiers de se rendre compte de l'activité de la société, de son potentiel et surtout de sa capacité à se développer avec moi à sa tête.

La partie la plus ardue, comme je pouvais m'en douter, est l'étude de marché. Comment réaliser cette étude dans un contexte éonomique aussi désastreux ? Tous les prévisionnistes se contredisent les uns les autres, aucun n'est capable de donner une date (ou une approche de date) sur la fin de cette crise et le début d'une relance !

Alors comment voulez vous, que moi, je puisse faire mieux que ces spécialistes ?

C'est là toute ma problématique. Comme rassurer un banquier et le convaincre qu'il a tout intérêt à m'accompagner sur mon projet de reprise ? Comme lui dire que cette crise n'est que momentanée et qu'après la tempête, le soleil brillera à nouveau ?

Compte tenu de tout cela, je vais plutôt orienter mon dossier non pas sur une étude de marché fouillée, mais plutôt sur un dossier financier de la société reprise très poussé, en faisant par exemple plusieurs simulations : perte de CA de 10%, de 20%, marge brute en baisse de 5% de 10%, et essayer de démontrer que la reprise reste viable, même si l'environnement économique reste difficile !!

Je vois mon expert comptable jeudi prochain pour justement faire ces simulations et vérifier qu'on reste dans une situation qui ne mette pas la société en péril...

Dur dur de garder le moral dans un contexte aussi peu maitrisé !!!!!!

J'espère simplement que je ne devrai pas faire une croix sur mon projet en attendant des jours meilleurs ! Ce serait vraiment difficile à avaler !

Je croise les doigts et espère que les simulations de jeudi confirmeront que malgré tout la reprise est viable.

A très bientôt

mercredi 1 octobre 2008

La finance d'entreprise

Il y a une dizaine de jours, j'ai démarré une formation à la finance d'entreprise.

Cette formation est accessible à tout un chacun, sans obligation de connaissances approfondies en comptabilité.

J'ai choisi de suivre cette formation afin d'acquérir un verni sur les finances d'entreprise, non pas pour devenir expert comptable mais pour pouvoir discuter avec lui sur les différentes options qui pourront s'offrir à moi, lorsque j'aurais repris ma future structure. Cette formation devrait également me permettre de mettre en place le suivi d'indicateurs qui m'aideront j'espère à piloter au plus fin (trésorerie, BFR, ...)

La première cession a duré 3 jours et avait pour objet l'analyse financière.

Nous avons épluché, retraité, analysé, expliqué les 2 documents que tout repreneur a déjà eu entre les mains : le bilan et le compte de résultat, accompagnés par leurs annexes.

J'ai découvert des milliers de choses que je ne soupçonnais pas !!! Surtout dans l'utilisation des annexes, ou le retraitement du bilan !!!

Nous avons abordé également quelques ratios importants.

Dans mon cas cette partie arrive un peu tard, mais j'ai pu appliquer au fur et à mesure de l'avancée de la formation, les conseils et diagnostics à la société pour laquelle la lettre d'intention a été signée.

J'ai suivi cette formation chez DEMOS. L'avantage de leur fonctionnement est qu'ils n'ont pas de formateurs salariés. Le centre de formation ne fait appel qu'à des consultants extérieurs étant toujours au fait de ce qui se passe dans les entreprises...

Nous avons donc eu un formateur qui était vraiment très bon. Il a su étayer son exposé de cas concrets qu'il rencontrent régulièrement dans le cadre de ses conseils à des entreprises en difficulté...

La prochaine session abordera le plan de financement. Encore 2 jours qui promettent d'être super captivants !

La formation totale comportera 6 sessions et abordera toutes les problématiques de la gestion financière de l'entreprise. Si cela vous intéresse voici le lien de la formation : cliquez ici

A bientôt !

samedi 27 septembre 2008

LA LETTRE D'INTENTION EST SIGNEE

Le cédant a signé hier soir la lettre d'intention !!!!!

Ce fût un moment plein d'émotion ! En effet, après avoir créé sa société, après l'avoir développée, il signait un document qui mettait fin (à quelques mois près) à 30 ans d'investissement !

Même si la vente de la société est bien ce qu'il désire, cette signature représente bel et bien "le début de la fin" ...

J'avais apporté une bonne petite bouteille de meursault car le cédant est quelqu'un qui apprécie les bonnes choses. Nous l'avons donc dégustée ensemble, en évoquant quelques bons moments qu'il a vécu dans sa société !!

Cette lettre marque le début d'un travail qui va être assez long : la préparation d'un dossier qui me servira dans la négociation d'un prêt auprès des banques. La partie financière sera prise en charge par mon expert comptable qui me suit depuis le début de cette aventure, sur les quelques dossiers déjà étudiés.

Reste à ma charge toute la partie concernant la société en elle même, la concurrence, l'étude de marché, et bien sûr, le développement de la structure !

Bref, encore beaucoup de pain sur la planche !!

Je revois le cédant jeudi prochain pour entrer plus dans le détail de la société et me permettre ainsi de préciser certains points du dossier.

Ah oui, j'oubliais, je vous avais parlé d'une société qui oeuvrait dans le domaine de la voix sur IP. Nous devions nous rencontrer début septembre. Et bien, nous n'avons jamais pu nous voir. A chque fois que le RDV approchait, sentant un peu les choses, j'appelais pour confirmer. Et à chaque fois, le cédant ne pouvait plus me recevoir. Nous avons ainsi changé plusieurs fois la date de l'entrevue, sans succès. La semaine passée, je lui ai donc dit que je laissais tomber, estimant que s'il n'arrivait pas à me recevoir, c'est qu'il n'était pas réellement vendeur !!! D'ailleurs, cela s'est confirmé car il a retiré son annonce du site de FUSACQ.

Finalement, ce n'est pas grave étant donné que ma lettre d'intention a été signée !!!!!!!

Il faut d'ailleurs que je rappelle les différentes personnes que j'ai déjà rencontrées jusqu'à présent (intermédiaires, experts comptables, cédants avec lesquels je suis encore en contact pour la reprise de leur société, ...) pour les tenir au courant de cette avancée dans mon projet.

Voilà, je clos ce post plein d'espoir pour la suite !

A très bientôt !

mardi 23 septembre 2008

Toujours dans l'attente...

La lettre d'intention n'est toujours pas signée. Je reste dans l'attente.

J'ai revu le cédant pour expliciter et repréciser certains points de cette lettre. Suite à cette entrevue, j'ai ré-envoyé une nouvelle lettre prenant en compte les petits ajustements qui étaient importants pour le cédant.

Le seul petit bémol est que leur conseil était présent à ce RDV, ce qui n'était pas prévu. Je n'avais donc pas fait appel au mien pour équilibrer la conversation.

Je peux vous donner un premier feed back, à chaud, sur le déroulé de cette première étape (de la première rencontre avec le cédant jusqu'à la proposition de la lettre d'intention) :

Le cédant, n'a jamais voulu qu'une des rencontres se fasse en présence de nos conseils respectifs. En soit, ce n'est pas forcément un problème, si ce n'est que cela permet d'éviter nombre d'aller retours, d'explication sur des points qui peuvent être techniques, et surtout permet un peu de sortir de la relation purement émotionnelle ou affective. En effet, le fait d'avoir des personnes qui discutent chiffres, finances pose les choses et factualise la situation.

Je suis d'accord, ce n'est pas la seule solution à l'excès d'affectif, mais je pense sincèrement que c'est une solution qui mérite d'être tentée !!

Le côté affectif et sa gestion est vraiment un des aspects les plus délicat de cette première étape (et des suivantes du coup je suppose si la lettre d'intention est signée...) !!

J'avoue que c'est un des points que j'ai un peu sous estimé !!!

A très bientôt j'espère pour de bonnes nouvelles !

mardi 9 septembre 2008

Lettre d'Intention !!

J'ai franchi une grande étape dans mon parcours de reprise : j'ai proposé une lettre d'intention à la société oeuvrant dans le domaine de l'électricité dont je vous ai déjà parlé !!!

Cette lettre d'intention fixe les limites auxquelles je suis preneur de l'affaire.

Je dois avouer que de préparer cette lettre et de la signer m'a généré quelques sueurs froides : en effet, c'est un acte fort et engageant !! Même si ce document n'est pas l'acte officiel et définitif de cession, il en est la première étape.

A ce moment précis de la signature de la lettre vous vous posez des milliers de questions : est ce la bonne société qui me correspond ? Est ce une affaire que je serai capable de développer ? Est ce que la relation avec les salariés sera bonne ? Est ce que l'apport financier sera pérenne ?

Cela génère beaucoup de doute !!

Ceci dit, la lettre n'est pour le moment pas contre-signée par le vendeur... (Pour info, dixit mon expert comptable, 90 à 95% des lettres d'intention contre-signées vont au bout du processus de cession/reprise)

Je suis donc maintenant dans l'attente du retour du cédant... Les jours à venir vont être longs, très longs !!

Malgré cette lettre, je continue mes recherche et mes prises de contact. J'ai d'ores et déjà un certain nombre de RDV calés pour la semaine prochaine, aussi bien avec des cédants qu'avec des intermédiaires. Ce n'est pas facile de garder la même énergie ou envie lorsque potentiellement vous avez trouvé votre cible...

Mais si jamais la lettre n'est pas signée, continuer la recherche sera toujours plus aisé si des RDV sont déjà calés plutôt que de tout devoir relancer, après quelques semaines d'arrêt...

Je croise les doigts et j'espère pouvoir vous apporter une bonne nouvelle lors d'un prochain post !

A bientôt !

dimanche 31 août 2008

Les affaires reprennent !

J'ai eu cette semaine le retour de différents contacts que j'avais lancé au début de l'été par l'intermédiaire des sites internet.

Le premier contact a été de la fédération du bâtiment concernant une annonce à laquelle j’ai répondu. La personne en charge du dossier a validé rapidement mes motivations et m’a dit reprendre contact avec le cédant pour lui proposer ma candidature. Charge à lui ensuite de me recontacter…

Le second a été d’un intermédiaire de transmission. Nous avons discuté presque une heure au téléphone de mes motivations, expériences et de mes axes de recherches. A la suite de cet échange, il m’a proposé une société se trouvant dans mon champ de recherche aussi bien au niveau géographique (ou presque m’a-t-il dit…), qu’au niveau secteur d’activité (assez proche de celui de l’informatique sans être purement une SSII), et également dans mes cordes au niveau valorisation. Je n’ai pas beaucoup plus d’information ! J’ai renvoyé le document m’engageant sur la confidentialité du dossier en fin de semaine : je devrais donc recevoir le dossier de présentation dans le courant de la semaine à venir.

J’ai rencontré un autre intermédiaire, sur Villefranche sur Saone. Nous nous étions déjà rencontré lors d’un speed dating organisé par la Cci de Villefranche sur Saone. Le but de cette soirée était de rencontrer un certain nombre de personnes/sociétés qui pouvaient répondre au cahier des charges de reprise des différentes personnes présentes.

J’ai eu une petite dizaine de contacts de 10 minutes chacun. Mais peu de rencontre avec des cédants. La majorité des personnes présentes étaient soit des intermédiaires soient des établissements financiers.

J’ai peu retiré de cette soirée.

L’entretien que j’avais eu avec SYNDEFI ayant été un peu court, nous nous sommes donc revus pour aller un peu plus loin dans l’exposition de mon projet. Le contact a été agréable.

La personne qui m’a reçu n’avait pas de dossier à me proposer, mais bon, le plus important est qu’ils connaissent mon projet et j’espère penseront à moi le moment venu…

Ce qui est ressorti de notre entretien est que, actuellement, subprimes obligent, les banques sont très frileuses pour l’accord des prêts aux repreneurs. Elles demandent des dossiers en béton (avec étude de marché et concurrentielle : normal malgré tout !!) et surtout une très bonne adéquation homme/société reprise.

Elle m’a aussi dit que j’aurais encore plus de difficultés si je reprenais une société qui n’est pas dans mon cœur de métier. Dans ce cas, ce sera à moi de faire la différence et de prouver que ce qu’ils considèrent comme un inconvénient peut se considérer finalement comme un avantage. En effet, je pourrais utiliser la complémentarité de mes compétences avec le métier de l’entreprise pour encore accroitre le busisness. Cette complémentarité est par exemple évidente dans le cas d’une reprise de société d’électricité…

Ce que je trouve un peu dommage, c'est que la décision de prêt se fera par des personnes que vous ne rencontrerez pas. La décision de l'octroi ou non du prêt va dépendre du dossier que vous aurez constitué. En aucun cas vous ne pourrez défendre tel ou tel point, éclaircir tel autre, ou tout simplement démontrer par votre implication et votre motivation qu'il s'agit d'un dossier tout à fait viable !

Comme le système ne peut être changé, cela veut donc dire que le jour où je devrais demander un accompagnement financier d'une banque, je devrais être extrêment vigilant à la qualité de ce dossier et surtout prendre le temps de le présenter à d'autres personnes afin de clarifier toutes les zones d'ombre !!!

Une alternative au financement des banques pourrait être les business angels... Mais là j'aborde un sujet que je ne connais pas... Quels sont les avantages de cette solution et ses inconvénients ?

Bonne semaine !!

lundi 25 août 2008

La france redémarre ?

Après quelques semaines de pause, la France semble redémarrer cette semaine ! Il y a plus de monde sur les routes, les places de stationnement sont plus chères, ... Ce break typiquement français touche à sa fin !

Cet arrêt brutal de la France ne m'a jamais paru problématique. En effet, en tant que salarié, on trouve même peut être cela normal !

Mais lorsque vous avez besoin des autres pour faire avancer vos dossiers, ou que vous attendez des retours d'information, cette suspension d'activité est vraiment difficile !

J'imagine tous les petits artisans qui doivent gérer cette période, cela ne doit pas être très facile ! En effet, ils ont une pression fabuleuse qui leur est mise sur les épaules sur le mois de juillet pour terminer les chantiers qui sont en cours avant la transhumance estivale, et ensuite, ils doivent redémarrer encore plus vite les chantiers de septembre car tout a pris du retard ! Normal : le mois d'août a été inexistant !!!!

Donc comme vous pouvez vous en douter, pas de grandes nouvelles sur la semaine qui vient de s'écouler ! Cela a été le calme plat !

Je vous avais promis d'aborder durant ce post les deux "dossiers" que je traite un peu plus profondément.

Le premier, qui est un peu ancien, est une affaire dans le domaine de l'informatique. Je suis en contact avec le cédant depuis de longs mois, et nous nous sommes rencontrés plusieurs fois.

Cette affaire est intéressante. Elle est dans le domaine du négoce informatique grand public (ce qui n'est pas du tout quelque chose qui m'intéresse !!!?! ). Ce qui m'attire dans cette société c'est qu'elle ne propose aucune activité de service autour des professionnels. Elle présente donc une grosse possibilité de développement, car comme vous le savez, ce qui est rentable dans le domaine de l'informatique, c'est la partie service, projet, conseil et non pas le négoce avec une concurrence effrénée des grandes surfaces et surtout d'internet.

L'activité est protégée par son implantation géographique et réalise un beau chiffre d'affaires et une rentabilité très correcte. La concurrence locale est très light (surtout dans le service), et comme je vous le disais, il reste un développement business très important à faire autour des pros en utilisant l'image actuelle de la société (qui est plutôt bonne) ainsi que son fichier client, aussi bien au niveau du service informatique qu'au niveau du service autour des télécoms et réseaux.

Le seul hic, est que le cédant en voudrait un prix un peu élevé (voire même très élevé !!), surtout compte tenu de la conjoncture très morose du commerce de détail. Nous devons nous recontacter à la rentrée de septembre.

Le second dossier est une société dans le domaine du bâtiment, et plus précisément dans l'électricité. Cette entreprise est intéressante :
- elle a une très image de qualité dans la région
- elle a une bonne rentabilité
- elle a des perspectives de développement assez facilement atteignables et d'autres plus difficiles (de plus gros investissements). Cela permet d'établir assez facilement un business plan sur plusieurs années
- et surtout, j'ai eu un très bon feeling avec le cédant. Le courant est très bien passé, dès le premier RDV, ce qui ne gâche rien, bien au contraire !! La période d'accompagnement, si l'affaire se concrétise ne devrait poser aucun problème !!

Je ne vous en dis pas plus. Je préfère garder pour le moment un peu de mystère autour de ces affaires, pour un souci de confidentialité envers les cédants, même si j'aimerais en parler plus largement...

Donc patience. Peut être qu'un jour je pourrai en parler plus librement !!! (j'espère car cela voudra dire que la reprise aura été effective !!!)

Bonne semaine à vous.

dimanche 17 août 2008

Une semaine plutôt calme

Cette semaine a été plutôt calme ! Je n'ai eu que très peu de contact. C'est la semaine la plus creuse du mois d'août, avec en prime une semaine courte.

J'avoue ne pas avoir mis une énergie fabuleuse dans mon projet...

Cette semaine a été pour moi une semaine de doute. Vais-je avoir les capacités à reprendre une société ? Si oui, est ce que je serai capable de la développer, de faire mieux que le dirigeant précédent ? Est ce que j'aurai l'attitude adéquate vis à vis des salariés en place pour les motiver à se dépasser ?

Bref beaucoup de questions qui surgissent, sans réel fondements (enfin j'ose espérer...). Je mettrais cette semaine dans la catégorie des semaines de "creux de vague"...

C'est dans ces moments là que le soutient des proches est primordial. Merci à ma compagne, Valérie, de me rassurer dans ces moments un peu difficiles.

En début de semaine, j'ai rappelé la société de courant faible pour que nous prenions RDV, comme nous l'avions évoqué avec le cédant courant juillet. Malheureusement, nous ne sommes pas arrivés à nous parler, hormis par messageries interposées. Je réessayerai cette semaine, en espérant que cette fois qu'une date puisse être fixée.

Je suis également tombé sur une annonce de société à vendre dans le domaine de la voix sur IP. Je n'ai pour le moment que peu d'informations. Cette société est très jeune, à peine quelques années d'existence et est positionnée sur une niche, qui dans les années qui viennent, ne va que se développer. Cette technologie que presque tout le monde utilise sans le savoir (oui, oui quand vous téléphonez en utilisant une "box", vous faites de la voix sur IP !!!), va se développer encore plus, mais dans un environnement plus professionnel, avec des produits plus proches des besoins des professionnels.

C'est donc une société qui ne sera amenée qu'à se développer. Le seul inconvénient de ces sociétés qui surfent sur la vague des nouvelles technologies est d'être capable d'atteindre la taille critique et de se développer suffisamment vite pour ne pas être dépassées commercialement par de plus grosses structures. En effet, les grands groupes de télécommunication font déjà toutes de la téléphonie sur IP mais avec une offre matérielle/logicielle/service qui n'est pas abordables pour les petites structures. Mais si la crise économique qui sévit actuellement sur la France dure, il est fort à parier que ces groupes attaquent ce nouveau marché de la PME/TPE avec de nouvelles offres !!!

Cette société peut être intéressante si l'offre technologique est très pointue, et si le service est au RDV. C'est un des éléments différenciateurs qui souvent permet d'emporter une affaire auprès d'une petite structure, et surtout de garder le client sur le long terme (même si changer de prestataire dans ce cas peut se révéler un peu compliqué !).

J'ai donc RDV avec le cédant tout début septembre, afin de creuser cet aspect produit/service.

J'ai profité de cette semaine pour travailler un peu plus profondément sur un dossier que j'étudie depuis courant juin (cela fait plusieurs fois que je vous en parle de très très loin sans jamais apporter plus de précision, mais promis, je vous en parlerai lors de mon prochain post - ne vous attendez pas malgré tout à des informations très précises, par souci de confidentialité envers le cédant !!)

J'ai pris contact avec un certain nombre de personnes par l'intermédiaire de VIADEO. J'ai d'ores et déjà eu quelques réponses (tout le monde n'était pas en vacances finalement !!!!). Je tiens à toutes les remercier pour le temps passé à me répondre. Merci !!

Je pense que je vais reprendre contact avec l'une d'entre elle pour échanger un peu plus sur sa réponse. Les informations qu'elle m'a données étaient très intéressantes et je voudrais creuser un peu plus certains points. Je ne vous cite pas son nom car je ne sais pas si elle m'autorise à la citer, mais je la remercie par avance !

Voilà c'est tout pour aujourd'hui ! A bientôt !

vendredi 8 août 2008

De nouveaux entretiens...

Cette semaine, j'ai eu de nouveaux contacts.

Le premier a été téléphonique avec l'expert comptable dont je vous parlais dans mon dernier post.

En fait, il a dans son portefeuille client une personne qui a repris l'année passée une société de pose de fenêtre et de porte avec 2 autres associés. Malheureusement, ils ont décidés de quitter le navire ! L'un des associés était une personne issue du personnel de la société (comme d'ailleurs celle restant dans la société), et qui a décidé de reprendre un poste de salarié dans une autre société. Et le second associé est une amie de la personne restant dans la société, et qui a, pour des raisons de mauvaise entende, décidé de reprendre son autonomie.

Cela confirme bien le fait qu'avoir des relations amicales avec quelqu'un et travailler avec cette même personne n'est pas un gage de réussite !

La personne restant aux rênes de la société, n'arrivant pas à tout gérer seule, souhaite à nouveau s'associer.

Je n'ai pas beaucoup plus d'info que je peux communiquer pour le moment. L'expert comptable et sa cliente me rappelle lorsque le bilan sera terminé afin que nous puissions discuter sur de bonnes bases.

Mis à part ce contact téléphonique, j'ai rencontré l'expert comptable que j'avais eu au téléphone durant mes congés. Ce contact a été très agréable (comme au téléphone d'ailleurs). Nous avons reparlé de mon projet.

Il m'a de nouveau confirmé que mon projet tenait la route, que je ne me faisais pas d'illusion sur le monde de la reprise, que mon apport était plutôt dans la moyenne haute de ce qu'il rencontre d'habitude... Bref que du bonheur !!

Il m'avait proposé, lors de notre entretien téléphonique, de travailler ensemble sur la base de la Banque de France. Mais, lorsque je lui ai dit que j'avais déjà un expert comptable qui m'accompagnait, le soufflé est retombé de lui même... C'est somme toute normal : il n'allait pas me mettre à disposition du temps et des accès à des bases de données sans retour...

Je n'ai malgré tout pas perdu mon temps : il est au courant des détails de mon projet, et si une affaire se présente, peut être pensera t il à moi !

Et si jamais cela se passe mal pour une raison ou pour une autre avec mon expert comptable actuel, j'aurais une solution de repli !

A bientôt !

lundi 4 août 2008

La société de VRD

La semaine passée, je suis donc allé voir le gérant de la société de VRD. Comme je vous le disais, la société n'est pas très rentable.

L'entretien a été, au début surtout, un peu... tendu, pour ne pas dire plus... En effet, le cédant était très dubitatif sur le fait que quelqu'un qui n'était pas du métier puisse reprendre sa société, malgré le fait qu'elle est d'une taille (13 personnes au total) permettant de s'appuyer sur les collaborateurs pour une partie de l'activité technique !

Son discours était somme toute contradictoire. Il vend sa société car il a du mal à passer à la vitesse supérieure, se caractérisant de bon technicien mais très mauvais gestionnaire. Mais en même temps, il donne l'impression de rechercher quelqu'un qui ait exactement le même profil que lui pour reprendre sa société...

Petit à petit, l'entretien s'est détendu, ce qui a permis de parler plus précisement du métier, des qualités de la société, de ses lacunes.

Malgré le fait que notre entrevue s'est mieux terminée qu'elle n'avait commencée, je pense que je ne donnerai pas suite. En effet, hormis le fait qu'elle n'est pas in boni, je ne sens pas capable d'appréhender la période de transition avec un accompagnement du cédant. Je pense que c'est une période qui n'est pas forcément facile à vivre quand vous vous entendez bien avec le cédant, alors j'imagine très mal cette même période avec quelqu'un avec lequel vous n'avez pas forcément d'atomes crochus

Je me laisse quand même le temps de la réflexion, mais au fond de moi, la décision est prise

Ce matin j'ai eu un message d'un autre expert comptable suite au mailing que j'ai lancé courant juin. Il dit avoir une affaire à me proposer. Je vais essayer de le rappeler cette après midi

A très bientôt.

mardi 22 juillet 2008

Quelques contacts

La semaine passée, malgré le fait que j'étais en vacances, a été intéressante au niveau des quelques contacts que j'ai eu.

Lors d'un précédent post, je vous parlais d'un entretien que j'ai eu avec un expert comptable qui devait me mettre en relation avec 4 personnes susceptibles de vendre leurs affaires. Pour le moment, il m'a redirigé vers un de ses contacts qui a un vaste réseau d'entrepreneurs œuvrant dans le secteur des énergies renouvelables. Ce contact m'a immédiatement redirigé vers un installateur de dispositifs dans ce domaine. Malheureusement, ce cédant n'était pas dans ma zone géographique de recherche (89). Je n'ai donc pas poussé plus loin.

Mais c'est déjà un bon point ! Cela veut dire que cet expert comptable ne m'a pas oublié !! Il m'avait notamment dit qu'un de ses clients avait une société d'informatique éditant des logiciels, plutôt pointus, dans une niche qui marchait très bien... J'espère que je pourrai explorer cette voie.

D'autre part, j'ai été appelé par un cédant potentiel d'une société dans le domaine de l'installation de réseaux basse tension. C'est un contact que j'ai eu par le biais de VIADEO. Nous n'avons pas beaucoup pu échanger par téléphone, et nous avons convenu de nous rencontrer mi août.

Le mailing envoyé m'a également permis d'être mis en relation avec un expert comptable spécialisé dans le domaine de la reprise d'entreprise. Il est d'ailleurs un intervenant régulier dans le cadre de la formation à la reprise d'entreprise de l'EM Lyon. Le contact a été très agréable. Dans un premier temps, il voulait simplement vérifier que mon projet était crédible et que ma motivation était bien réelle. Je pense (j'espère...) l'avoir convaincu.
Nous avons prévu de nous rencontrer première semaine d'août pour parler un peu plus précisément de mon projet. Il m'a également proposé de travailler sur la base de données fournie par la Banque de France listant toutes les sociétés de France, avec diverses informations les concernant. Cette base de données permettrait de faire des extractions pouvant servir de base à un mailing... Je pourrais peut être réaliser une recherche sur les sociétés des secteurs qui m'intéressent et sur la région qui me convient en ciblant les entreprises dont le patron a plus de 55 ans et ainsi leur envoyer un courrier leur proposant une reprise de leur société... On ne sait jamais, cela pourrait marcher... (qui ne tente rien n'a rien !!!)

L'inconvénient de ce mailing est de toucher des cédants qui ont dans l'idée de vendre leur entreprise, mais qui ne sont pas réellement prêts à le faire, qui n'ont aucune mesure de la valeur de leur "bébé", ... Bref de mettre en route des contacts qui pourraient mettre longtemps à déboucher !

J’ai été en contact hier avec une société dan le domaine de la VRD, et plus précisément, dans le domaine du réseau enterré. J’ai eu les coordonnées de ce cédant par l’intermédiaire du site de CCI, C-CIBLE (ou plus exactement le cédant m’a appelé après que j’ai répondu à l’annonce via le site. En effet, les coordonnées des cédants restent confidentielles). Nous avons donc un peu échangé sur sa société, sur l’activité. Malheureusement, elle ne dégage pas beaucoup de résultat. Nous avons malgré tout convenu de nous rencontrer la semaine prochaine pour en parler un peu précisément et surtout obtenir quelques données chiffrées sur l’entreprise.
Bonne semaine à tous !

vendredi 11 juillet 2008

Suite des actions...

Courant juin, j’ai lancé un mailing sur les experts comptables de la région Rhône Alpes. Le but était de toucher une partie des intermédiaires informés des entreprises en vente. En effet, les cédants font confiance (entre autres) à leur conseil qu’ils connaissent bien pour leur trouver un repreneur.

J’ai donc envoyé environ 2000 mails sur une base d’expert comptable que j’ai pu trouver sur internet, avec un courrier expliquant ma démarche, mon projet. A ce mail, j’ai joint ma lettre de présentation et mon CV.

J’ai eu environ 10% de retours immédiats sur des adresses mails erronées (le fichier récupéré sur internet datait un peu…). Sur le reste, pour le moment (3 semaines après l’envoi) très peu de retour. J’ai eu quelques experts comptables qui m’ont demandé quel était mon apport personnel et m’ont dit avoir gardé mon dossier. J’ai eu malgré tout 2 contacts intéressants. Un premier pour me présenter une entreprise pour laquelle les cédants étaient prêts (cette société fait partie des 2 dossiers dont je vous parlais dans mon dernier post) et un autre pour mieux me connaître avant de présenter ma candidature à 4 de ses clients (le rdv avec cette personne date de jeudi passé…). J’espère qu’il tiendra parole et que ces mises en relations pourront se faire !

A mon retour de congés, je vais m’attacher à préparer un mailing aux intermédiaires en cession d’entreprise. Ce sont ces sociétés que consultent en premier lieu un cédant souhaitant vendre son « bébé » (je tiens ces informations d’un dossier établi par KPMG pour le compte de l’état qui souhaitait avoir un état des lieux de la cession/reprise d’entreprise. Je vous conseille d’ailleurs de dossier, il est plein d’infos très utiles !! Voici l’adresse à laquelle vous le trouverez : http://www.industrie.gouv.fr/biblioth/docu/dossiers/sect/synthese_transmission2008.pdf ) Le plus difficile va être de récupérer un listing de ces intermédiaires !!
A bientôt !!

vendredi 4 juillet 2008

Mes différentes actions jusqu'à aujourd'hui

Ce post a pour objectif de retracer les différentes actions que j'ai menées depuis ma décision de reprendre une société. Cela me permettra ensuite de basculer sur un mode de récit au jour le jour.

Au départ de mon processus, la première grosse étape a été de mettre un pied dans le vaste monde de reprise d'entreprise par le biais de différents sites internet.

Dans ce domaine, il en existe une multitude, ayant un intérêt plus ou moins grand : de nombreux sites ne sont quasiment (voire même jamais) mis à jour.

On en trouve certains qui permettent d'avoir une vue générale du processus et les grandes étapes de la reprise d'entreprise. Dans cette liste on peut citer le site de l'APCE, le site des CCI, le site d'OSEO pour ne citer que les plus connus.

Un site particulier que je voudrais citer : celui du salon des entrepreneurs car il propose en podcast ou plus exactement en téléchargement toutes les conférences qui ont été proposées lors des derniers salons. Toutes les écouter demande beaucoup de temps, mais elles sont une mine d'informations, surtout lorsqu'on démarre son processus de reprise. Elles abordent toutes les problématiques : définition du processus avec les étapes clés, la recherche de sociétés cibles, leur valorisation, les garanties d'actif/passif, le financement, ...

Parallèlement à ces prises d'informations, la tentation est grande de se rendre sur des sites listant des affaires à reprendre. Ces annonces permettent de mesurer ou de prendre conscience du peu de société "intéressante" à vendre ! Bien entendu, on se rend vite compte que les sociétés les plus intéressantes à racheter ne se trouvent pas sur le domaine public. A cela plusieurs raisons : besoin de confidentialité pour le cédant qui préfére le bouche à oreille pour trouver son repreneur, une méconnaissance du processus de cession, des cédants pas toujours prêts à céder leur "bébé", ... On retrouve en fait les mêmes problématiques que le marché de l'emploi ! Je ne vous liste pas de site : vous les trouverez facilement dans n'importe quel moteur de recherche !!

Toujours sur internet, vous pouvez trouver un certain nombre de blogs (oui, oui comme le mien...) qui permettent de nourrir une reflexion et de découvrir un certain nombre de cas particuliers. Je peux vous citer par exemple celui de Sebastien ELOIR qui aujourd'hui a acquis sa société.

Mis à part le média Internet, vous trouverez une mine d'information au niveau des CCI ou des Chambres des métiers. Ces structures proposent notamment des sessions d'informations gratuites sur la reprise ou la création d'entreprises. Certaines d'entres elles sont particulièrement actives et organisent des sessions d'informations autour de thèmes spécifiques tels que la valorisation de cible, les aides dans le financement, ... J'ai trouvé au niveau de la CCI de Lyon un accès à des études de très bon niveau sur différents secteurs d'activité. Ces études abordent notamment la rentabilité -moyenne- de sociétés, les tendances du marché, etc... Cela permet de se faire une bonne idée de l'évolution ou du développement qu'on peut escompter en fonction du secteur d'activité de la soxiété cible ! C'est le commencement de l'analyse de marché qui sera nécessaire dans le cadre de la reprise.

Une autre source d'information intéressante sont les sociétés de transmission de société. Les rencontrer permet en premier lieu de se faire connaitre, mais aussi de prendre la température du marché de la reprise d'entreprise vu par des professionnel. Cela permet également de s'entendre dire un certain nombre de vérités et de ne "rêver" sur des cibles qui ne sont pas atteignables...

Parallèlement à la prise d'information, j'ai mis au point un document permettant de présenter mon projet et les raisons qui m'ont poussé à décider de reprendre une société. Ce document me sert aujourd'hui d'introduction auprès de mes différents contacts, qu'ils soient "physiques" ou via e-mail. Je joins en général à ce document un CV.

J'ai également commandé des cartes de visites, éléments essentiels lors des différentes rencontres permettant à vos différents contacts de pouvoir reprendre facilement contact avec vous. C'est aussi un moyen de montrer que vous êtes pro dans votre recherche !

Depuis le début de ma recherche de cible, j'ai pu "travailler" une douzaine de dossiers. J'en ai éliminé un certain nombre très rapidement, pour différentes raisons. La plus répandue est bien entendu une survalorisation de la cible. J'ai éliminé très rapidement d'autres dossiers sur des problématiques aussi simples que la localisation de la cible (elle apparaît très rarement dans les annonces auxquelles vous répondez ou elle n'est pas mentionnée par les cabinets de transmission avant que vous n'ayez signé l'engagement de confidentialité !!).

J'ai, jusqu'à présent, poussé plus loin 3 dossiers. Quand je dis poussé, cela veut dire que j'ai rencontré les cédants des différentes sociétés. De ces 3 dossiers, un a d'ores et déjà été écarté. Il présentait un historique trop lourd : dépot de bilan, plan de continuation, un gros client représentant un gros pourcentage du CA et surtout une clientèle "bas de gamme" avec de nombreux impayés ! Bref une image de société qu'il aurait été on ne peut plus difficile de redorer...

Je ne vous parle pas plus longuement des 2 autres affaires plus sérieuses sur lesquelles je suis. J'y reviendrai un peu plus tard dans d'autres posts.

Voilà pour ce soir.

Ah j'oublais un point important : je suis en congés à partir de ce soir !!! 3 semaines pour profiter un peu de la petite famille et surtout pour se reposer...

A très bientôt

vendredi 27 juin 2008

D'où je viens... et surtout où je souhaite aller !!

Comme promis, un petit post rapide sur mon parcours professionnel.

Sans entrer dans le détail de mon CV, j'ai quasiment fait tout mon parcours professionel dans le monde de l'informatique technique : responsable micro, responsable réseau, et depuis 1997 responsable technique pour une filiale du groupe danone : blédina.

Au milieu de toutes ces années autour des technlogies informatiques, j'ai fait une petite incursion dans le monde du commercial, pour le compte d'une société angevine.

En resumé, mon parcours professionel m'a permis de développer un certain nombre de compétences qui me seront indispensables dans le cadre de ma future fonction :
- gestion budgétaire
- gestion d'équipe
- compétences commerciales
- recrutement de collaborateurs
- gestion de projets
- audit/conseil
- anticipation
- ...

Pour plus d'infos sur mon parcours et les sociétés jalonnant mon parcours, vous pouvez jeter un coup d'oeil sur mon profil viadeo.

La cible que je recherche doit donc tout naturellement avoir une connotation technologique !!

J'axe mes reherches plus particulièrement sur deux secteurs d'activités :

- l'informatique technique. Ce domaine d'activité procure plusieurs avantages : celui de pouvoir m'appuyer sur des fondations solides pour me concentrer sur les nouveautés de mon futur métier. Un autre avntage non négligeable de ce secteur d'activité est d'être plus crédible auprès des banques dans le cadre de l'obtention de mon futur prêt !!

- le second oeuvre du bâtiment. Le métier qui m'attire particulièrement dans ce secteur d'activité : l'électricité. Comme vous l'avez compris, il y de réelles synergies entre l'informatique technique (et industrielle) et les métiers autour de l'électricité... Et donc de nombreuses possibilités de développement !!

Je reste malgré tout ouvert à tous les métiers du second oeuvre... à condition, comme je l'ai dit juste avant, que le métier de la cible ait un penchant technologique...

Je profite de ce post pour lancer un message : si vous connaissez une telle société à vendre, n'hésitez pas !!!!!!!!!!!

A très bientôt !

mercredi 25 juin 2008

Les motivations de mon projet

La décision de devenir entrepreneur n’a pas été prise sur un coup de tête. C’est une décision longuement murie, depuis plusieurs années.

Au départ, bien sûr, j’ai ressenti une appétence pour ce métier, je me suis senti quelques affinités avec la représentation que je me faisais de l’entreprenariat. Mais, malgré cette attirance, basculer vers ce nouveau monde ne s’est pas fait facilement. Il m’a fallu du temps pour arriver à faire le pas, pour prendre la décision de tout mettre en oeuvre pour devenir mon propre patron.

En premier lieu, le fait de ne pas avoir de perspective d’évolution dans ma société m’a grandement aidé ! Mais ce qui m’a permis de finalement prendre la décision a été de rencontrer un certain nombre d’entrepreneurs qui sont tous très heureux de leur vie, même si au quotidien, ce n’est pas toujours facile et que les perspectives d’avenir ne sont pas toujours au beau fixe. Mais, je n’en ai pas rencontré un qui m’ait un jour dit : « je vais laisser tomber ma boîte pour revenir dans un poste de salarié ». De plus, tous les articles que j’ai pu lire sur internet corroboraient ces échanges.

Les échanges que j’ai pu avoir avec ma compagne m’ont également aidé à prendre la décision. Son père a été entrepreneur durant plus de 25 ans (il est aujourd’hui à la retraite). Elle sait donc ce que veut dire de vivre avec le patron d’une société, et malgré des souvenirs pas toujours très roses de son enfance (un père souvent absent, ayant de longues journées de travail et souvent préoccupé, …), elle n’a jamais cherché à me décourager, bien au contraire.

Toutes mes lectures faites sur Internet m’ont beaucoup rassuré sur cette volonté de devenir mon propre patron. En effet, mon profil correspondait parfaitement à celui de la grande majorité des gens qui font le pas !!!! La quarantaine, manager dans un grand groupe ressentant une perte de sens dans leur quotidien, l’envie d’accomplir quelque chose, de laisser une trace, des enfants en bas âge, … Bref si je partageais le même avenir que beaucoup de personnes et que la grande majorité de ces personnes réussissait, il n’y avait aucune raison pour que je n’arrive pas à atteindre mon objectif !

Une fois la décision prise de partir à l’aventure, restait à déterminer de quelle nature elle serait : création ou reprise ? La réponse s’est imposée d’elle-même. Vous connaissez la réponse : elle se trouve dans le titre de ce blog !

Je ne me sens pas l’âme d’un créateur, où tout reste à faire, à construire. Aussi bien techniquement que commercialement. Non j’ai besoin de travailler en équipe, de m’appuyer sur des bases existantes pour ensuite les développer !! La reprise d’une structure saine et fonctionnelle s’est donc imposée !!

Voilà très rapidement mon cheminement.

Lors de mon prochain post, je vous parlerai un peu de mon expérience professionnelle et surtout de la société que je recherche.

Ensuite, j’entrerai dans le vif du sujet : mes actions menées au quotidien pour me rapprocher jour après jour (enfin je l’espère) de la reprise d’une société !!!
Bonne soirée !

dimanche 22 juin 2008

Le traditionnel premier article : Pourquoi ce blog ?

J'ai décidé d'ouvrir de blog pour plusieurs raisons.

La première est tout d'abord égoïste : il va me permettre de me motiver dans mon parcours de reprise d'entreprise. En effet, l'alimentation de ce blog ne pourra se faire qu'à partir de faits qui se seront produits, que j'aurais provoqués. Je n'aurais donc d'autres choix que d'avancer dans mon processus pour avoir de la matière à partager avec vous !

La seconde est plus altruiste : permettre à d'autres potentiels repreneurs en phase de reflexion de bénéficier de mon expérience pour, pourquoi pas, les faire basculer vers cette formidable expérience qu'est la reprise d'entreprise ! J'essaierai à travers ce blog de retranscrire tout ce qui je pourrais ressentir et vivre pour véritablement livrer la vraie facette de ce parcours du combattant (qui restera malgé tout le mien, et qui ne saurait être représentatif de ce que pourrait vivre n'importe quel autre repreneur !).

A très bientôt pour la suite !