jeudi 17 septembre 2009

De retour

Bonjour à tous,

Me revoici après de longs mois d'absence !!!

Que s'est il passé depuis le 6 février dernier ? Beaucoup de choses.

Ces quelques mois ont été (sont) très (toujours) difficiles.

Les journées sont très chargées, et surtout très longues : jusqu'à 15h/jour et régulièrement une journée de travail durant le week end. Bref, j'ai un peu l'impression de ne faire que cela (mais en même temps, c'est quand même le cas !).

Heureusement que Valérie (ma compagne) a pris le relais au niveau du quotidien !!

Le début de la reprise a été consacrée à l'apprentissage du métier au niveau technique, à la lecture de la norme régissant le métier (la fameuse C14-100).

J'ai également suivi le cédant sur ses réunions de chantier et rencontré les différents clients de la société.

Puis très vite (3 semaines après mon démarrage), j'ai commencé à aller seul à ces réunions.

Très vite également, j'ai commencé à faire les devis (devis bien entendu vérifiés et confirmés par le cédant) et les commandes de câbles et de logettes.

La prise en main des choses a été très rapide.

D'ailleurs, le cédant qui devait initialement m'accompagner durant 6 mois a finalement arrêté son activité au bout de 4 mois.

Voulez vous savoir quelles ont été mes principales difficultés ?

Les voici, livrées en vrac :
- la plus grande difficulté a été la période de recouvrement. En effet, comment faire pour apporter un certain nombre d'aménagement ou changement dans l'entreprise sans froisser ou déstabiliser le cédant ?

- Une autre grande difficulté reste la légitimité auprès des ouvriers de la société. En effet, je ne suis pas du métier et ils l'ont bien compris très vite. Je pensais que j'aurais un peu plus d'aide de leur part, un peu de compréhension, mais au final, ce n'a (est) pas été le cas. Je peux même dire que cela a été le contraire ! Ajourd'hui cela va mieux, mais il va me falloir encore beaucoup de temps avant qu'ils me légitiment définitivement.

- Il est également difficile de gérer de front tout un tas d'activité : apprendre le métier, comprendre le fonctionnement de l'entreprise, mettre en place un peu d'informatique afin de partager les informations, réorganiser la connaissance des chantiers, gérer les demandes des clients, des ouvriers, ...

- Autre difficulté inhérente à RPELEC : la gestion de la multitude de chantier en cours. En effet, nous avons environ 200 chantiers actifs. Et toute la difficulté réside dans le fait de savoir en permanence ce qu'il reste à faire pour chaque chantier, la planification de ces actions dans le temps. C'est d'autant plus difficile que certaines tâches sont dépendantes de documents qui peuvent demander plusieurs mois à obtenir ! Pour m'aider dans cette gestion, j'ai développé une application, mais l'outil ne fait pas tout malheureusement !!

- Une dernière difficulté (finalement je ne les listerai pas toute car la liste serait trop longue...) qui est de taille : c'est la conjoncture économique. Ce n'était pas forcément le meilleur moment pour racheter une entreprise !! Tout s'est très bien passé jusqu'à la mi-mai, puis d'un seul coup, la charge de travail s'est écroulée. Ce qui est étonnant c'est la brutalité de ce coup d'arrêt.

Il s'avère que le portefeuille de commande s'est beaucoup amenuisé depuis début septembre dernier 2008. En effet, à ce moment là, il était de près d'un an et demi. Aujourd'hui, il est largement inférieur à un an. Entre septembre 2008 et aujourd'hui, l'entreprise a engrangé 50% d'affaires en mois...

Aujourd'hui, nous avons une activité qui est juste suffisante pour occuper tous les gars...

Il paraît que la reprise pointe son nez, mais pour le moment, on ne voit pas grand chose... Dans tous les cas, il ne faudrait que cela dure trop longtemps. Je n'aurais pas de dette sur le dos, il n'y aurait pas de souci, mais avec cette charge, je n'ai pas le droit à l'erreur !

Donc aujourd'hui, nous nous serons la ceinture en attendant des jours meilleurs !

Allez je vous laisse et je vais essayer d'être un peu plus régulier dans mes posts.

N'hésitez pas à laisser des petits commentaires : cela me permettra de savoir ce que vous pensez de mon aventure. N'hésitez pas non plus à me poser des questions : je me ferai un plaisir d'y répondre !

A très bientôt !

samedi 21 février 2009

Monsieur le Président

Cette fois ci, je n'ai qu'une bonne nouvelle à vous annoncer : la signature de l'acte de vente a eu lieu comme prévu, et s'est déroulée sans problème !!

Je suis donc maintenant le patron de la société, ou plutôt le patron d'une société appartenant aux banques.

Je suppose que vous mourrez d'envie (c'est peut être un peu fort comme expression...) de savoir quelle est cette société !

Fini le teasing, fini le mystère.

La société se nomme RPELEC, et est située à Pont Evêque, dans la banlieue de Vienne, au sud de Lyon.

RPELEC se charge de la mise en place des réseaux secs pour le compte des lotisseurs et autres promoteurs immobiliers privés (électricité, gaz, réservations France Telecom, éclairage public). La société n'intervient donc que dans le cadre de lotissements neufs.

De manière ponctuelle, RPELEC prend également en charge des chantiers d'électricité industrielle (#5% du chiffre d'affaire).

La société réalise un chiffre d'affaire de 2,8 M€, et compte 10 salariés, qui sont tous autonomes.

J'avoue avoir encore du mal à réaliser, à me rendre compte que l'opération de reprise est maintenant terminée ! Il me faut maintenant endosser le costume du chef d'entreprise et apprendre le métier, rencontrer les clients, les fournisseurs, et faire en sorte que la société soit aussi rentable qu'elle l'était avant mon arrivée ! Et ça c'est pas une mince affaire avec la crise qui touche le milieu du bâtiment !!!

Je vous laisse pour le moment, mais je reviendrai plus longuement sur cette signature et ses implications.

A bientôt !

dimanche 8 février 2009

Cette fois c'est la bonne

Il était prévu une signature de la vente de la structure le 6 février dernier.

Compte tenu de mes déboires (récupération d'une partie de mon apport personnel + récupération des délégations d'assurance dont je ne vous ai pas parlé, mais j'y reviendrai peut être dans un autre post), la date de signature a donc due être repoussée.

Nous aurions malgré tout pu signer car j'ai reçu le virement de la BNP le jour même. Mais comme je n'avais aucune certitude que ce serait le cas, j'avais pris le parti de replanifier une nouvelle date.

Ce sera donc le 17 février prochain. Et cette fois, plus rien ne peut empêcher la réitération (c'est le terme consacré !).

Je suis donc dans la dernière ligne droite.

Demain, je débute dans la société. Nous avons, le cédant et moi, préparé cette première entrevue avec les ouvriers, histoire d'avoir un discours identique. Nous avons donc RDV à 6h30, à l'entreprise, pour cette présentation.

Je pensais avoir un peu de temps pour me reposer et reprendre des forces avant de commencer dans mon nouveau job, et finalement, ce ne sera pas le cas... Ces 2 dernières semaines ont peut être été les 2 semaines les plus dures de toute la reprise, au moins en termes de stress.

Je me suis mis une grosse pression tout seul, inutilement. 

En effet, lors des premières entrevues avec le cédant, nous avions tablé sur une reprise effective pour le 30 janvier. Et j'ai voulu à tout pris respecter cette échéance, même si les différentes étapes qui jalonnent le processus de reprise ont quelque peu pris du retard.

La première étape ayant pris du retard a été la signature de la lettre d'intention. Le planning négocié avec le cédant avait été une signature de ce document pour début septembre. Or cela n'a été fait que fin septembre.

L'autre phase ayant pris plus de temps que prévu a été la recherche de financement. Les banques, compte tenu de la conjoncture, ont pris plus de temps pour donner leur position.

Malgré ces dérives, j'ai souhaité garder le planning initial. J'aurais dû tout simplement décaler un peu la dernière échéance, cela m'aurait évité beaucoup de stress et de tension... pour rien...

Je reviendrai sur ces différents points lors d'un prochain post qui sera sans doute la conclusion de mon parcours. J'essaierai de faire une synthèse de mon processus, en essayant d'en tirer quelques enseignements et vous les ferai partager.

A très bientôt.

mercredi 4 février 2009

Le bonheur des centres d'appel, la suite...

Ca y est : la BNP a réussi à valider le déblocage des fonds. A force d'insister, à force de téléphoner, après avoir fait intervenir mon ancienne société, le problème a fini par se solutionner !

Les documents envoyés ont finalement suffit pour débloquer l'argent et la situation. 

Sauf qu'entre temps, j'avais envoyé un nouveau dossier, en utilisant cette fois le motif "création d'entreprise"... Jeudi passé, j'ai donc remué ciel et terre pour obtenir les documents justifiant de la création en cours du holding (KPI). 

Il a fallu que j'aille au greffe du tribunal de commerce de la ville dans laquelle se trouve la société reprise pour aller chercher l'attestation du dépôt du dossier. Et oui, il a fallu que j'y aille spécialement, car au greffe, pas de scanner disponible pour mailer le document et le fax était en panne... Et oui, il n'y a qu'un seul fax disponible : les restrictions au niveau du service public ont déjà commencé ! Lorsque je me suis rendu sur place, je ne leur ai pas demandé si par hasard il n'y avait pas un fax en état au greffe du tribunal d'instance, voire au greffe du tribunal de grande instance (ces deux autres greffes se trouvant dans le même bâtiment), voire même dans un autre service... 

Mais bon, j'avais réussi à leur faire faire le document dans la matinée  (miracle ?!?), j'allais quand même pas les énerver avec mes questions idiotes. Et puis, faire des allers retours m'a occupé... Cela tombait bien j'avais absolument rien à faire !

Je suis un peu énervé, mais tant de mauvaise volonté me désole quand on sait que la majorité des personnes rament pour faire en sorte de s'en sortir... Surtout en ces temps de crise.

Jeudi passé, après avoir récupéré tous les documents nécessaires au déblocage des fonds de la BNP, je suis allé à la poste pour les envoyer immédiatement... Et je ne sais pas si vous rappelez, mais jeudi dernier c'était la grève ! Impossible d'avoir une information, ou même de savoir si le courrier allait partir le jour même ou pas. 

C'est la loi de l'emmerdement maximum !!

J'en reviens à la BNP. Comme vous l'avez compris, j'ai commencé à avoir des sueurs froides quand j'ai eu le message de la BNP pour me dire que le motif de la reprise d'entreprise avait été accepté : comment ils allaient traiter mon deuxième dossier qui n'avait pas encore été reçu ?

A final, les choses se sont bien finies. Ils ont réussi à voir que c'était un paliatif au problème que j'avais rencontré avec mon premier dossier...

Tout finit bien (je n'ai pas encore l'argent sur mon compte, mais on m'a assuré qu'il ne fallait pas plus de 4 à 8 jours pour qu'il soit disponible - oui, oui du simple au double).

Le seul hic, c'est qu'entre le jour où mon dossier a été refusé et le jour où, il a finalement été accepté à partir des pièces justificatives initiales, la bourse a chuté. J'ai donc perdu 4 500€... Je m'apprête donc à faire un courrier de réclamation... Je n'ai pas à subir les conséquences de leurs insuffisances. Cela va être dur et compliqué, mais je ne laisserai pas passer !

Comme vous vous en doutez, la signature a été décalée. La date n'a pas encore été refixée : faire coincider les agendas de tous les intervenants est un peu compliqué.

Hier après midi, j'ai travaillé avec le bras droit du dirigeant. Cette personne gère entre autre toute la partie administrative et financière. Nous avons abordé un certain nombre de points d'organisation, de planification, de fonctionnement, et bien sûr, nous avons parlé finances, trésorerie.

Cela m'a fait beaucoup de bien de sortir de mon processus de reprise de la société et entrer un peu dans de l'opérationnel, dans mon futur opérationnel.

Petit clin d'oeil : c'est aujourd'hui mon anniversaire ! 41 ans. Un bel âge pour une révolution professionnelle, n'est ce pas ?

mercredi 28 janvier 2009

Le bonheur des centres d'appel

J'ai eu cette après midi une mauvaise nouvelle ! 

Une partie de mon apport est composé d'argent situé sur un PEE (Plan d'Epargne Entreprise). J'ai appelé la banque en charge de ce PEE pour le compte de Danone (BNP Paribas pour ne pas la citer...) il y a maintenant presque 2 mois pour connaitre les formalités à accomplir pour pouvoir débloquer cet argent, et donc avoir la liste des documents à leur faire parvenir.

Et quand vous appelez la BNP (ou une autre banque d'ailleurs), vous tombez sur un centre d'appel. 

Lors de mon appel, j'ai donc eu une charmante dame qui m'a gentillement écouté. La conversation est devenue un peu plus compliquée lorsque j'ai commencé à lui parler de reprise d'entreprise. Elle a donc pris les procédures qu'elle avait à sa disposition, et m'a posé les question d'usage : s'agit il d'une entreprise individuelle ? Non. S'agit il d'une profession libérale ? Non. S'agit il d'un commerce ? Non. Les choses ont réellement commencé à se corser lorsque je lui ai répété qu'il s'agissait d'une SAS... 

Comme elle ne connaissait pas le terme, j'ai essayé de lui expliquer. Mais j'ai bien senti qu'elle n'appréhendait pas les explications... 

Elle a fini par me dire qu'il fallait simplement leur envoyer une attestation sur l'honneur stipulant que l'argent débloqué était bien à destination de mon apport personnel, ainsi que le compromis de vente (j'ai interprété le terme comme étant le protocole de cession...).

Nous avons fini par raccrocher, tout en étant certain qu'elle n'avait pas totalement compris ma demande et qu'elle ne savait toujours pas ce qu'était une SAS...

Comme j'avais encore du temps (et qu'à l'époque je n'avais pas encore toutes les réponses des banques), j'ai laissé passé une semaine avant de rappeler ce même centre d'appel, en priant pour ne pas retomber sur la même conseillère.

Ma prière a fonctionné : je suis tombé sur une nouvelle dame. 

Malheureusement, elle ne savait pas plus ce qu'était une SAS, et a fini par me lister les mêmes documents à leur fournir... Finalement, que ma demande ait été comprise ou pas, la liste des documents était peut être bel et bien celle que je devais leur faire parvenir ? 

J'ai quand même demandé à parler à quelqu'un qui soit plus au fait du cas de déblocage des fonds pour la reprise de société, mais là je me suis vu donner une fin de non recevoir. Impossible de parler à qui que ce soit d'autre que les conseillères du centre d'appel.

Je suis donc résigné. J'ai donc attendu d'avoir toutes les réponses des banques pour préparer les documents et les envoyer à BNP Paribas pour procéder au déblocage des fonds... C'est ce que j'ai fait la semaine passée (la banque me demandait une semaine pour que les fonds soient disponibles) afin d'être sûr d'avoir l'argent pour la signature des actes de vente le 6 février prochain.

Par acquis de conscience, j'ai rappelé cette après midi, pour être sûr que le processus se déroulait bien et qu'il n'y avait pas de blocage.

Grand bien m'en a pris ! Les documents que je leur avais envoyés n'étaient plus suffisant  !!

Maintenant, il est impératif que je leur envoie (entre autre, car je vous passe les détails) :

- un projet de changement des statuts dans lequel apparait mon nom
- une attestation sur l'honneur spécifiant que je leur fournirai, une fois l'acte signé, les nouveaux statuts de la société déposés au RCS.

Or il s'avère qu'il n'y pas de modification de statuts dans le cadre de la vente d'une SA ou d'une SAS... Il n'y a donc pas de dépot au niveau du RCS !

Mais le plus gros problème est que maintenant le temps est quasiment dépassé ! 

Après plusieurs appels à la BNP, et à force d'expliquer qu'il était un peu trop facile de se cacher derrière un "ce n'est pas de ma faute, tout ce que je peux vous dire c'est qu'il vous faut nous envoyer ces documents" et que "ce n'est pas de ma faute si on va donné de mauvaises informations", j'ai fini par avoir une personne qui m'a dit faire remonter mon problème de reprise de SAS aux juristes, pour connaitre exactement quelles sont les formalités. Sauf qu'elle a été incapable de me donner un semblant de planning : "vous savez, les juristes sont très occupés, je ne sais pas si je pourrai vous donner une réponse rapidement".

Bref, me voilà un peu dans la panade... et surtout en colère contre ces centres d'appel et leurs collaborateurs à peine formés et seulement habilités à suivre des procédures écrites sans pouvoir en déroger ou tout simplement se poser des questions. Je suis en colère contre toutes ces personnes qui ne se sentent pas concernées par les problèmes de leur clients (oui oui client). Je suis en rogne car j'avais largement anticipé la problématique pour finir dans le rouge en terme de planning.

Il me faut maintenant trouver une solution d'ici demain. La nuit porte conseil paraît il. 

A bientôt !

mercredi 21 janvier 2009

Les partenaires financiers

Je viens de faire mon choix quant aux partenaires qui m'accompagneront dans la reprise de la cible. Oui vous avez bien lu : je viens de faire mon choix !! Oui, j'ai bien eu plusieurs propositions de banquiers qui souhaitaient travailler avec moi !! Ce n'était pas forcément gagné, il n'y a que quelques jours.

En fait, j'ai eu finalement 4 réponses positives sur 6 banques visitées. Je pense même que j'aurais pu en avoir plus, avec un peu plus de temps.

En effet, la banque que j'ai rencontrée 2 fois (dans 2 agences différentes, cf mon post précédent), avait un souci de politique interne : l'agence qui se trouve près de la cible est largement positive sur mon dossier et surtout sur l'homme, contrairement à l'agence de Lyon qui entrevoyait plutôt un risque sur cette reprise. La problématique que rencontre cette banque est : comment se positionner positivement sur le dossier sans désavouer l'agence qui l'avait initialement mis de côté ?

Le fait que la banque retourne sa veste est quelque chose qui s'est déjà fait (dixit l'agence proche de la cible) mais avec un peu de temps pour convaincre "politiquement" les différents protagonistes qui ont oeuvré sur le dossier.

Bref, j'ai donc pu avoir le choix.

Comme je vous l'ai déjà dit, le premier partenaire choisi est la Banque Populaire, la banque historique de la société.

La seconde est le Crédit Agricole Centre Est. Elle a su me faire largement confiance et s'est bien positionnée aussi bien en termes de taux que de garantie. C'est donc tout naturellement que j'ai accepté la proposition.

J'ai eu une autre proposition qui était également très intéressante en termes de taux, mais avec des garanties (un peu) plus contraignantes.

J'ai donc privilégié l'aspect garantie plutôt que taux (même si au final les 2 taux ne sont pas si éloignés).

Pour la petite histoire, j'ai l'impression que l'année 2008 et l'année 2009 sont deux années totalement aux antipodes l'une de l'autre. 

En effet, j'ai vraiment eu l'impression qu'en 2008, j'ai dû me battre pour faire avancer mon dossier au niveau des banques, sans forcément beaucoup de répondant, alors qu'en 2009, j'ai plutôt l'impression que c'était exactement le contraire ! Comme si les banquiers voulaient oublier 2008 et repartir sur de bonnes bases... Comme si elles souhaitaient alourdir le bilan 2008 sans prendre de nouvelles affaires ou plutôt en faisant en sorte de les garder pour 2009...

Hier, j'avais RDV avec mon expert comptable et son service juridique afin de mettre en route la création de la société holding.

J'ai choisi de la nommer KPI. Pourquoi me direz vous ? Tout simplement car c'est un terme qui sonne bien, et surtout car j'affectionne particulièrement sa signification. En anglais, cela veut dire : Key Performance Indicator (Indicateurs Clés de Performance), et c'est pour moi le point clé d'une bonne gestion et du bon pilotage d'une activité quelconque. En effet, comment gérer finement un projet, un budget, une trésorerie, une rentabilité sans indicateur de mesure et de suivi ?

Demain, j'ai RDV avec le Crédit Agricole pour ouvrir un compte courant pour la société et ainsi permettre le dépôt du capital, condition sine qua non à l'obtention des statuts de la société !

Je suppose que vous vous posez la question du nom de la société reprise ? Je vous demande encore quelques jours avant de vous dévoiler cette information : nous avons prévu de signer la vente le 6 février 2009... Donc patience !

A bientôt !

vendredi 16 janvier 2009

J'ai mon financement !

j'ai eu une première réponse des banques : elle est positive. Elle m'accompagne sur 50% de la dette totale et vient donc en complément de l'engagement de la banque historique de la société!! 

Et ce qui ne gâche rien, avec des conditions de garanties qui sont tout à fait intéressantes. 

La dernière barrière majeure vient donc d'être levée : il n'y a, à priori, plus rien qui puisse empêcher la finalisation de cette reprise : 

protocole de cession signé, garantie d'actif & de passif signée, financement disponible.

Bref que du bonheur.

Je dois avouer que ces dernières semaines ont été plutôt stressantes et que ce dénouement me soulage largement !!!!!

Cette nouvelle me permet maintenant de me projeter  vers ce nouveau métier qui se trouve à portée de main !

Je reste bien entendu dans l'attente des autres réponses des autres banques, qui, si elles sont positives, me permettront de choisir la meilleure proposition.

Quelles sont maintenant les étapes qui vont suivre : 

- choisir la meilleur offre bancaire (le cas échéant)
- création du holding qui va me permettre de racheter les parts de la société reprise (mardi prochain)
- mise en place des assurances (je reviendrai sur ce point en particulier dans un prochain post, car cela en mérite un à part entière)
- déblocage de mon apport
- et enfin signature de l'acte de vente

Voilà c'est un post plein de confiance que je vous écris (même si j'avoue avoir encore du mal à vraiment me rendre compte de la portée de cette nouvelle au vu des semaines de stress que j'ai eues ces derniers temps...)... 

A bientôt !

mercredi 14 janvier 2009

Protocole de cession et garantie d'actif & passif

nous avons signé cette après midi le protocole de cession et la garantie d'actif & de passif associé.

Je dois avouer, même si ce document est celui qui m'engage (et engage le cédant) de manière définitive, je n'ai pas eu le même serrement au coeur que j'ai pu avoir lorsque j'ai rédigé la lettre d'intention et que je l'ai signée !

En fait cette session de signature et de paraphe n'a été finalement qu'une formalité, aussi bien pour les cédant que pour moi.

Mais bon, ne minimisons pas : ce document est une étape indispensable dans le processus de reprise !

L'ambiance était très détendue, très bon enfant, ce qui ne gâche rien...

Voilà, une nouvelle étape de franchie vers ma nouvelle vie !

A bientôt.

dimanche 11 janvier 2009

Plus que quelques jours...

Avant tout, je tiens à vous souhaiter une très belle année 2009, à vous cher lecteur. J'espère qu'elle vous apportera joies et bonheurs !

De mon côté, je n'ai toujours pas eu les décisions prises par les 2 banques qui me doivent encore une réponse.

Je les ai eues au téléphone toutes les deux, le même jour (coïncidence ?) car elles souhaitaient avoir quelques petits compléments d'information.

J'aurai une première réponse, à priori, le 15 janvier car la commission de crédit d'une des banques doit se dérouler la veille.

Pour la seconde banque, je n'ai pas de date précise étant donné que le dossier ne passera pas devant un jury, mais tout simplement devant le responsable régional. Mais cela devrait se faire au plus tard en début de semaine prochaine.

Donc si tout se passe bien, en fin de semaine prochaine, je devrais être fixé sur mon sort !

Autre nouvelle : le cédant est allé aux voeux du maire de la localité où se trouve la société en tout début de semaine. Il y a rencontré un responsable de clientèle de la banque historique de la société, mais qui a changé de job en fin d'année 2008 : il est passé à la concurrence.

De fil en aiguille, la conversation s'est orientée vers la cession de l'entreprise. Cette personne a souhaité être consultée dans le cadre de ma recherche de financement !

Je l'ai donc appelée le lendemain matin pour en discuter, car j'avais déjà consulté cette banque par le biais de l'agence de Lyon. Leur réponse n'avait été, d'ailleurs, que très partielle !

Lors de cet entretien téléphonique, je me suis attaché à vérifier que cette agence avait les moyens de changer leur première position. Comme c'était effectivement le cas, nous avons pris RDV pour vendredi dernier.

Après présentation de mon dossier de reprise, ils m'ont confirmé être très intéressés par mon projet et vouloir se positionner.

Comme le temps presse, ils vont faire en sorte de monter leur dossier qui sera présenté lors de leur prochaine commission de crédit, le vendredi 16 janvier.

Je trouve très étonnant que différentes agences puissent avoir des positions différentes à propos d'un même dossier. Mais à la réflexion, je pense que les dossiers passent ou ne passent pas en commision en fonction du degré de confiance que peut avoir le chargé de clientèle dans le dossier que vous lui présentez et dans la conviction qu'il peut mettre pour convaincre les membres du jury !

J'aurais dû finalement rencontrer directement les agences locales (dans ma recherche de financement, sur les 6 banques rencontrées, 2 étaient des agences lyonnaises). En effet, elles doivent traiter moins de dossiers que les agences lyonnaises et souhaitent donc plus s'investir dans ceux qui leur passent à portée de main... Ce sont ces prêts qui leur permettent malgré tout de vivre !

Finalement, je n'attends pas 2 mais 3 réponses de banque pour la semaine prochaine.

Je croise les doigts.

En attendant, je vous souhaite une bonne semaine !